La Lettre de l’AFA n°120

Sommaire

  • Saint-Hilaire-le-Vouhis (Vendée)
  • Rallye de la Brie
  • Donchery (Ardennes)
  • Haras du Pin
  • Amboise
  • Sport ou Tradition ?
  • Les voitures des Haras Nationnaux
  • …Position de l’AFA
  • …Inventaire
  • Saint-Tropez
  • Compiègne
  • Villefranche-de-Rouergue
  • Uzès
  • Hommage à Chantal de Murga
  • Un nouveau rallye en Bretagne
  • La Malle Poste
  • Le calendrier provisoire 2019

Editorial

En début d’année, il est de tradition de former des vœux. Je ne dérogerai pas à la coutume. J’espère que cette nouvelle année sera celle de la raison retrouvée … En effet, depuis quelques années nous avons assisté à une course effrénée vers le toujours plus, le particularisme ou « l’AFA Bashing » …

Toujours plus, que ce soit dans le déroulé des concours, dans les frais qu’ils engendrent et dans leur durée. Et pourtant, la période économique n’y est pas propice. Revenons à des concours plus légers à organiser et dont le coût est supportable pour le plus grand nombre de meneurs.

Toujours plus dans la recherche d’équipages imposants, voire extravagants. Nous voyons se multiplier les attelages à l’évêque, en carrick, en poste. Si certains meneurs souhaitent se faire plaisir en présentant des équipages particuliers, il ne faut pas que cette mode conduise certains meneurs à ne pas oser se présenter en concours. Revenons aux fondamentaux de ce qui a fait l’essor de la tradition. Retrouvons l’envie d’atteler nos ânes, poneys et chevaux à nos voitures de tradition.

Toujours plus de déconsidération de nos activités. Il est souvent plus simple de critiquer que de faire ou proposer. S’il est vrai que le « Bashing » est très actuel, démarquons-nous en sachant voir le positif et pas toujours ce qui ne va pas ou devrait aller mieux.

Puissions-nous cette année, proposer des activités à nos membres qui, nous devons l’admettre, ont pris de l’âge ou n’ont plus les mêmes aspirations qu’il y a dix ans.

C’est pourquoi, je reste persuadé que tous ensemble nous saurons donner un nouveau souffle à notre association. Ne faisons pas comme l’IFCE qui petit à petit a fermé tous les haras, se désengage de bien des choses et va même jusqu’à imaginer la mise en place d’un programme de « déconstruction » de voitures en prétendant, par cela, contribuer à la sauvegarde du patrimoine.

L’AFA souhaite faire perdurer la tradition en valorisant des équipages vivants, éléments d’animation de nos territoires ruraux.

Alain Bahuchet

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