Editorial
Une nouvelle équipe pour les trois prochaines années, l’assemblée générale a élu un nouveau comité qui va travailler ardemment au renouveau de notre association.
En premier lieu, qu’il me soit donné de remercier André Grassart, Olivier Bodin et Alain Ducharme qui se sont engagés pendant les années au service de l’AFA et qui ont décidé de laisser leur place à d’autres cette année. Ils restent cependant disponibles pour nous aider, comme Christian de Langlade qui ne s’est pas représenté.

Editorial

En début d’année, il est de tradition de former des vœux. Je ne dérogerai pas à la coutume. J’espère que cette nouvelle année sera celle de la raison retrouvée … En effet, depuis quelques années nous avons assisté à une course effrénée vers le toujours plus, le particularisme ou « l’AFA Bashing » …

Toujours plus, que ce soit dans le déroulé des concours, dans les frais qu’ils engendrent et dans leur durée. Et pourtant, la période économique n’y est pas propice. Revenons à des concours plus légers à organiser et dont le coût est supportable pour le plus grand nombre de meneurs.

Toujours plus dans la recherche d’équipages imposants, voire extravagants. Nous voyons se multiplier les attelages à l’évêque, en carrick, en poste. Si certains meneurs souhaitent se faire plaisir en présentant des équipages particuliers, il ne faut pas que cette mode conduise certains meneurs à ne pas oser se présenter en concours. Revenons aux fondamentaux de ce qui a fait l’essor de la tradition. Retrouvons l’envie d’atteler nos ânes, poneys et chevaux à nos voitures de tradition.

Toujours plus de déconsidération de nos activités. Il est souvent plus simple de critiquer que de faire ou proposer. S’il est vrai que le « Bashing » est très actuel, démarquons-nous en sachant voir le positif et pas toujours ce qui ne va pas ou devrait aller mieux.

Puissions-nous cette année, proposer des activités à nos membres qui, nous devons l’admettre, ont pris de l’âge ou n’ont plus les mêmes aspirations qu’il y a dix ans.

C’est pourquoi, je reste persuadé que tous ensemble nous saurons donner un nouveau souffle à notre association. Ne faisons pas comme l’IFCE qui petit à petit a fermé tous les haras, se désengage de bien des choses et va même jusqu’à imaginer la mise en place d’un programme de « déconstruction » de voitures en prétendant, par cela, contribuer à la sauvegarde du patrimoine.

L’AFA souhaite faire perdurer la tradition en valorisant des équipages vivants, éléments d’animation de nos territoires ruraux.

Alain Bahuchet

Editorial

La saison des concours de tradition a débuté sous un grand soleil à Cuts. Comme chaque année, de superbes équipages sont venus de tous les pays d’Europe dans le Noyonnais mettre en évidence la diversité de l’attelage de tradition. si je ne devais retenir qu’une chose de ce concours, c’est l’extraordinaire engouement du public pour notre discipline. Il y a bien sûr les inconditionnels qui suivent les différentes épreuves mais il y a aussi de nombreuses familles installées, tout au long du parcours qui attendent patiemment le passage des ânes, chevaux de trait, poneys ou chevaux de sang et qui applaudissent avec un véritable plaisir, les équipages. A Carneville,, dans la Manche, il en va de même. Il est indéniable que l’attelage de tradition, qu’il soit pratiqué en concours, en randonnée ou même au quotidien, est un extraordinaire éléments d’animation du tissu rural intergénérationnel et touchant l’ensemble de la population.

Cette année, plusieurs concours ont été reportés ou annulés pour diverses raisons mais il semble qu’il soit de plus en plus difficile, pour certains organisateurs, de pouvoir mettre en place un évènement, certains gestionnaires de lieux demandant des sommes astronomiques pour l’utilisation d’une cour d’honneur, d’un local ou de boxes fixe …

Sans doute n’est-il pas mesuré que ce sont les attelages qui mettent en valeur le lieu et non le contraire. Heureusement, d’autres en ont bien pris la masure et font le maximum pour que les meneurs se sentent bien et aient envie de revenir. Quoique certains puissent dire, l’attelage de tradition intéresse beaucoup. C’est ainsi que l’AFA a été contactée par l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation) qui envisage, afin de valoriser son patrimoine hippomobile et ses centres de formation, d’inciter son personnel et ses stagiaires à participer à nos concours.

De même, de nouveaux concours ou évènements se dessinent.

En cette fin de saison 2018, deux concours, l’un à Villefranche-sur-Rouergue, l’autre à Uzès se développent et s’installent dans le calendrier. Ils permettent à l’attelage de tradition de s’implanter dans le sud-est de la France avec succès. Autre projet à l’étude, Le Pin pourrait organiser, en lien avec la société des courses, un week-end de tradition qui s’achèverait par le défilé des attelages jusqu’à l’hippodrome … (voir l’article Le dimanche du Pin dans ce numéro).

Le domaine de Chambord a demandé une rencontre à l’AFA pour un projet à étudier en 2019. En Bretagne un rallye en voiture de chasse aura lieu en juillet 2019.

Gardons espoir, l’attelage de tradition est voué à un bel avenir et nous devons tous y apporter notre pierre.

Alain Bahuchet

Editorial

Les campagnes s’animent à nouveau du passage des équipages qui préparent la saison à venir. Eparpillés sur l’ensemble du territoire, ces équipages sont autant d’ambassadeurs de notre discipline, l’attelage de tradition. Quelque soit la formule pratiquée, concours, randonnée, rallye, chacune participe à sa façon à démontrer que la tradition peut revêtir différentes formes selon les goûts et les attentes de chacun mais dans un même but, atteindre l’harmonie.

Notre association doit en faire autant. Toutes les expressions sont respectables et c’est de l’échange que l’on avance. Lors de la dernière assemblée générale, il a été montré que l’on pouvait avancer, chacun apportant sa pierre à l’édifice commun.

Nous devons nous poser la question de ce que nous pouvons donner à l’association avant de savoir ce qu’elle nous apporte. Beaucoup d’entre vous ont des idées, nous sommes là pour les soutenir et les accompagner mais encore faut-il que vous les mettiez en oeuvre.

C’est au travers de journées conviviales locales, de bourses d’échanges de matériel, de randonnées, de journées de formation ou de perfectionnement que nous pourrons relancer notre association. N’attendons pas que tout vienne de Paris, agissons dans notre secteur, mobilisons notre entourage et nos amis, convainquons d’autres meneurs que la tradition est une discipline tout aussi passionnante que d’autres et qu’elle est parfaitement accessible à bon nombre de meneurs.

Soyons tous acteurs du dynamisme de la tradition.

Alain Bahuchet

Editorial

Quel avenir pour l’AFA ?
Une association n’est que ce que ses membres veulent bien en faire mais encore faut-il qu’ils s’expriment !
Devant un certain désintérêt pour les concours de tradition, une réduction du nombre d’adhérents et de nombreux propos désobligeants tenus en catimini, le comité a fait parvenir un questionnaire aux membres de l’AFA des trois dernières années. Aujourd’hui, nous n’avons eu que 46 réponses … Alors comment vous proposer diverses activités répondant à vos attentes si vous ne dites rien ?
Pourtant nous sommes encore nombreux à nous passionner pour l’attelage de tradition quelques soient nos différentes clefs d’entrée : chevaux, voitures ou pratique et transmission d’un patrimoine vivant.
Des premiers enseignements que nous pouvons tirer des réponses, il semble qu’un certain nombre d’entre vous souhaitent que nous revenions à des concours d’une journée entraînant moins de frais, à un calendrier plus étalé sur la saison et surtout à un renouveau de la convivialité qui était l’image de marque des premières années. Vous êtes aussi nombreux, meneurs en exercice ou non qui souhaiteraient que l’AFA organise des visites de collections, des conférences et des sessions de formations diverses. Bien entendu, nous tiendrons compte de vos contributions et espérons en recevoir d’autres constructives et porteuses d’espoir.
Notre assemblée générale annuelle devait se tenir le 20 janvier prochain. Certains membres ont demandé au comité de provoquer une assemblée générale extraordinaire afin de procéder à des modifications de statuts : créer un comité de taille plus réduite élu tous les trois ans au travers d’un scrutin de liste développant un programme d’actions.
Afin de maintenir la cohésion et de ne pas précipiter les choses, le comité a pris la décision de reporter l’assemblée générale au samedi 17 mars en la faisant suivre d’une assemblée générale extraordinaire. Vous recevrez avant ces deux réunions les propositions des modifications.
L’Association Française d’Attelage est à un tournant de son histoire. Après avoir redonné vie à la pratique de l’attelage en 1973, elle a su rebondir en 1993 en donnant naissance aux concours de tradition que de nombreux pays ont adoptés en se fédérant au sein de l’AIAT. Je souhaite que nous soyons nombreux à nous unir dans une même volonté pour construire l’AFA de demain.
Montrez vos équipages, invitez d’autres meneurs à découvrir ce que sont les réalités et plaisir du menage d’attelages de tradition. Partagez votre savoir. Telles devraient être nos résolutions pour les temps à venir.
L’ensemble des membres du comité et moi-même vous présentons tous nos vœux pour l’année à venir. Que vous même, vos familles, vos poneys, ânes et chevaux passent un bon hiver afin que dès le printemps nous émerveillons nos campagnes du train de nos équipages.

Alain Bahuchet

Guy Vrignaud aux guides de son phaëton ou menant une clèche de la collection du haras d’Uzès sait toujours s’imposer comme un meneur de haut niveau en tradition (photos Alain Martin Pixel Visuel)

Éditorial
Une nouvelle saison d’attelage de tradition va bientôt prendre fin. Avec les premiers brouillards de l’automne, il est temps de tirer les enseignements de cette saison. Cette année aura vu moins de concours mais plus de rallyes, de randonnées et de rassemblements de tradition.

En premier lieu, le Comité de l’AFA tient à remercier l’ensemble des organisateurs et des bénévoles de ces manifestations. Nous savons tous les défis qu’ils ont à surmonter pour parvenir à leurs fins. Les obligations administratives sont de plus en plus contraignantes, les aides publiques des collectivités territoriales de plus en plus rares et les bénévoles, sauf exception, de moins en moins nombreux. Les participants aux concours de tradition ont été moins nombreux cette année. Comment expliquer les nouvelles attentes des meneurs de tradition ? Il semble qu’après avoir apprécié de se confronter à d’autres meneurs pour progresser, améliorer leur technique de menage et comparer leurs véhicules hippomobiles, les meneurs souhaitent participer à des manifestations moins contraignantes. Il est donc important que l’AFA offre une diversité d’activités qui permettent de maintenir vivante la tradition de l’attelage. Une route à thème, comme la Route des Omnibus, permet de valoriser la diversité de la construction hippomobile. Un rassemblement d’attelage de tradition comme celui organisé à Villefranche-de-Rouergue ou à Carneville permet de faire venir à nos pratiques de nouveaux meneurs. Ainsi, loisirs et formation se conjuguent pour le plaisir de tous.
Mais toutes ces manifestations ne pourraient avoir lieu sans vous, les meneurs, acteurs indispensables à la réussite et au plaisir du public. Soyez remerciés pour cela. Nous sommes tous conscients de ce que représente la participation à une manifestation. Soins quotidiens et entraînements réguliers des poneys ou des chevaux, entretien des harnais et des voitures sont autant de tâches effectuées par la famille ou les amis sans rien attendre en retour d’autre que de lire le plaisir dans leurs yeux ou ceux du public.
Il reste quelques manifestations à venir avant la trêve hivernale, quelques autres sont en réflexion dans des sites prestigieux pour l’an prochain mais les sorties quotidiennes autour de nos écuries continueront à égayer nos secteurs ruraux.
Souhaitons que perdure encore longtemps notre passion pour le plaisir du plus grand nombre.

Alain Bahuchet

Éditorial

Après avoir su insuffler un nouveau dynamisme autour de la pratique de l’attelage, notre association serait-elle à bout de souffle ? C’est ce que nous pourrions croire au regard des adhésions qui sont pour le moment parvenues au secrétariat …
Nous pensons pourtant que, pour un grand nombre d’entre vous, ce n’est qu’une simple négligence. Certains adhéraient lors de l’inscription au premier concours de l’année, en l’occurrence Cuts. Du fait de sa suspension cette année, vous avez oublié de le faire.
C’est pourquoi, assurés que vous allez réparer cet oubli, les membres du Comité ont décidé de vous faire parvenir cette lettre de l’AFA contrairement à ce qui se passe les autres fois.
De nombreux meneurs pensent que l’attelage de tradition n’est pas à leur portée. Il nous faut modifier cette image et permettre à des meneurs de découvrir nos diverses activités : sorties, randonnées, rallyes et concours.
Le Comité va demander aux délégués régionaux de proposer une journée d’attelage de tradition. Conviviale, ouverte et simple à organiser, cette journée au cours de laquelle les voitures anciennes seront privilégiées permettra de nouer des contacts locaux, de démystifier notre discipline et de créer des liens amicaux.
Chacun à notre niveau, nous devons militer pour la pratique et le développement de l’attelage de tradition.
Sortons nos voitures anciennes, faisons-les voir à tous aussi souvent que possible. En une période difficile économiquement dans laquelle il n’est pas simple de mobiliser des fonds publics pour aider à l’organisation de manifestations ou évènement, il est important que l’attelage de tradition fasse partie intégrante des paysages français. Chaque fois que les équipages sont de sortie, petits et grands sont émerveillés. Alors enchantons les le plus souvent possible !
Nous comptons sur vous !

Alain Bahuchet

Éditorial

Avec l’arrivée du printemps, une nouvelle saison d’attelage se profile. Une activité plus intense va animer les écuries, les chemins et les terrains de concours. L’attelage de tradition ne cesse de se répandre dans tous les pays européens en grande partie grâce aux diverses activités développées par notre association au fil des années.

L’ attelage, activité collective par excellence réunit de nombreux passionnés qui peuvent y exercer leurs diverses compétences quelques soient leurs goûts ou leurs origines. L’attelage a su créer de véritables liens entre des meneurs, des collectionneurs ou mêmes de simples amateurs de différents pays. Que l’on soit passionné par les chevaux, les voitures, les harnais, l’histoire, chacun peut trouver sa place et le plaisir d’échanger.

Les présidents qui m’ont précédé ont tous apporté des compétences afin de faire progresser le rayonnement de notre association et d’attirer de nouveaux membres.

Personne n’est parfait et si notre association a connu quelques heurts, ces derniers mois, ils doivent être oubliés. Une association n’est que ce qu’en font ses membres, c’est pourquoi nous devons tous œuvrer à son bon fonctionnement.

Le comité qui a été élu lors de l’assemblée générale et le bureau sont le reflet des diverses sensibilités de notre association : des meneurs, des amateurs de chevaux et de voitures qui souhaitent faire perdurer l’art de l’attelage de tradition sous toutes ses formes.

Que ce soit aux travers de concours, de randonnées, de stages d’initiation ou de perfectionnement et par notre pratique quotidienne montrons que le temps des beaux équipages n’est pas mort, bien au contraire.

Dans les concours de tradition, la qualité des équipages a énormément progressé effrayant parfois quelques meneurs à y participer, ce qui me désole. Chacun a sa place dans l’attelage de tradition, la qualité d’un équipage ne se juge pas au nombre des chevaux qui le compose ou à la valeur vénale de la voiture. L’harmonie, la propreté, un bon menage et le plaisir que les participants ont a présenter leur équipage peut tout autant séduire les juges (et le public) et assurer de bons résultats. Alors, n’hésitez pas, participez à nos diverses activités. Proposez-en et surtout partagez le plaisir d’atteler !

Alain Bahuchet

Éditorial

Notre saison 2016 est lancée !

Elle a commencé par l’apothéose du concours de Cuts où 81 concurrents étaient alignés sur la feuille de départ et, fait assez inédit, avec une trentaine de demandes d’inscription sur liste d’attente. Il est vrai qu’il s’agissait du XX° anniversaire de ce concours toujours haut en couleur où des participants de l’Europe entière font jusqu’à 2.000 kilomètres pour venir.

Au vu de ce succès qui ne s’est pas démenti depuis toutes ces années en raison d’un fort engagement de la part des organisateurs Antoinette et Christian de Langlade, le Comité de l’AFA avait décidé de marquer symboliquement l’occasion en offrant un arbre – signe de durée et de longévité – à Antoinette et la présidence d’honneur de l’AFA à Christian qui fut à la tête de notre association pendant de nombreuses années (2003 à 2014).

Mais si Cuts est devenu le concours emblématique de l’AFA, nous devons prolonger cet engouement en participant aux autres concours qui nous sont concoctés par d’autres amis membres de l’AFA. Pensez que rendez-vous nous est donné les 9 et 10 Juillet au Haras du Pin, les 16 et 17 juillet à Loches et Beaulieu, le 24 iuillet à Donchery, les l7 et 18 septembre au château de Sourches et enfin les 29 et 30 octobre au Haras d’Uzès.
Sourches et Uzès sont deux nouveaux concours inscrits à notre calendrier. Soutenons les organisateurs qui ont pris le pari de la réussite de ces manifestations et n’oublions pas que notre association vit au travers de ces rassemblements qui nous donnent l’occasion unique de nous retrouver avec nos chevaux et nos voitures anciennes.

Nous regrettons bien évidemment l’annulation du concours de la Chabotterie suite au manque de participants lors de la dernière édition.

Et, que celles et ceux qui ne sont pas forcément attirés par le côté « compétition » des concours sachent que les rassemblements, rallyes et routes d’attelage de tradition les attendent à bras ouverts. Ils y trouveront d’autres membres amoureux de nos activités d’attelage et d’utilisation de voitures anciennes avec qui ils pourront partager une passion commune.

Je terminerai ce message en rappelant que l’AFA est l’affaire e tous. C’est à nous tous de faire venir des meneurs vers nos activités, en les invitant à participer et à découvrir nos manifestation, éventuellement en leur prêtant une voiture …

Par ailleurs, la Lettre de l’AFA est notre principal lien. Nous devons la faire vivre. N’hésitez pas à nous proposer des encarts publicitaires dont les recettes contribueront à sa parution.

Soumettons à l’usure les fers de nos chevaux. Ce sera un signe d’une intense activité estivale.

Eric Macrez

Éditorial

Notre Assemblée Générale vient de se tenir les 2 et 3 avril en Saône-et-Loire et nous sommes bientôt au début de nos réunions d’attelage, concours, rallyes et rassemblements. Nos chevaux, poneys et ânes sont prêts à attaquer ce printemps qui vient de commencer. A nous de les remettre tranquillement au travail et de les préparer pour nos sorties publiques.

Notre AG s’est donc déroulée dans le secteur de Marcigny qui est la raison d’être du choix géographique, avec la visite de la très intéressante collection privée de messieurs Lacroix, Père et Fils. L’un des principaux intérêts de cette collection est que la quasi-totalité des voitures sont dans leur état d’origine, tant au niveau des peintures que des selleries.

Notre AG aura également été l’occasion d’écouter deux passionnantes conférences, une de Stephan Broeckx sur les écuries et l’attelage de la Maison Impériale du Japon et une de notre conseiller scientifique Jean-Louis Libourel sur les trésors hippomobiles des musées russes. Nos deux conférenciers ont démontré qu’en fait l’attelage de ces pays lointains est totalement issu de l’Europe, tant au niveau des achats des voitures au l8ème et 19ème siècles, qu’au niveau des copies (d’un certain « espionnage » industriel de la part du Japon vers 1870), qu’au niveau de l’imitation des livrées ou du type des voitures de gala. Bref, Paris, Londres, Vienne étaient copiées et imitées.

L’histoire et certains événements se répètent malheureusement trop souvent. Mon dernier édito se faisait l’écho des attentats de Paris et aujourd’hui, je dois à nouveau parler de ces attentats aveugles dont Bruxelles a été l’objet. Que nos amis belges sachent que nous sommes de tout cœur avec eux dans l’épreuve que subit leur pays.

Lors de notre comité du 2 avril, il a été décidé que les trophées se dérouleraient désormais selon des modalités différentes.

Sur ces derniers mots, préparons-nous pour les rencontres 2016, retrouvons-nous autour de notre hobby de prédilection. Yes, we can !

Eric Macrez