Aix en Provence : compte -rendu

Aix en Provence
13 mai 2012
9° CIAT

Aix en Provence ou l’état de grâce

Une harmonie singulière veille sous les platanes ocellés de lumière du Grand Saint-Jean. Le charme indéfinissable de ce concours reflète l’élégance d’Anne-Françoise et Jean-Claude Sauvat, n’en doutons pas… et c’est pourquoi on y retourne en courant.
En 2011, le sort s’est acharné sur eux, mais ils ont persisté et en sont récompensés.
Dans la lumière de mai, une ambiance délicieuse baigne le pied du château endormi comme un gros chat au soleil.
Surtout il n’y a là que des meneurs « en amitié »…
Pierre-Louis Sola ne sait que faire pour nous être agréable, Olga de Tarragon nous offre des musiciens russes lors d’un dîner champêtre qui se passe en chansons… votre cheval perd il un fer ? Christian Mettler, un as de la maréchalerie, vous dépanne aussitôt. Pierre-Louis Crepet retrouve joyeusement une cousine qui groome Etienne Vilaghi. Vous n’aviez pas de chauffeur ? Olga vous en trouve un qui vous consacre son week-end, etc, etc…
Tout le concours se passe ainsi dans une chaleureuse simplicité.
Le parcours du routier passe comme à l’accoutumée dans cette pinède où il fait bon respirer la Provence. L’arrêt en pente nous attend sur l’une des rampes qui descendent du château , suivi d’un stop dans la prairie où, par le passé, se déployaient les arabesques d’un jardin à la française que Louis XIV a contemplé, mais qui hélas, cet hiver a fait la joie des sangliers, ce qui nous cantonne ensuite dans le pré qui la jouxte et dont le sol est remarquablement bon.
L’après midi, la maniabilité, très coulante, ne laisse passer, sous ses dehors innocents, que deux « sans faute » dans le temps. Beaucoup de spectateurs, beaucoup de beaux souvenirs pour tous, aux guides comme à pied.
Je terminerais ce court récit en remerciant Guy Charvériat, qui, désolé de ne pouvoir participer, m’a généreusement offert d’y aller à sa place avec sa jument de volée Melissa. Elle n’avait pas fait grand-chose depuis Rambouillet et s’est laissée convaincre. Je crois qu’elle avait compris que ramener la coupe était la plus jolie façon de remercier Guy !
Oui cette année Aix en Provence était placé sous le signe de l’amitié.
Merci, merci, merci !
Julie Wasselin.


J. Wasselin

J. Steller et C. Mettler