Portrait : Pascal Gerome

Commune : Cheéry

Département : Ardennes

Situation de famille : Une compagne, Pascale

Débuts dans l’attelage : Suite à des problèmes de dos importants, je montais moins à cheval. Je ne concevais pas ma vie sans chevaux. En 2003, je me suis orienté vers l’attelage. Un ami meneur m’a si bien transmis le virus que j’en ai conçu une véritable passion partagée par ma compagne Pascale. Je suis un perfectionniste, le livre de Max Pape est devenu mon livre de chevet et maintenant, je m’applique à mener à 4 à une main.

Equidés possédés : 4 KWPN : 1 jument de 19 ans très dynamique, ses 2 fils 10 et 11 ans, nés à la maison et un hongre de 8 ans que nous sommes allés chercher en Angleterre et qui fait maintenant partie de la famille.

Type d’attelage : A 1 puis à 2, puis à 4. En tandem aussi et en arbalète. J’espère bientôt à 6… J’adore les défis.

Voitures possédées : 1 calèche G. Kuhndelt 1870, 1 phaéton à train relié bernois, 1 traîneau princier suisse 19e, 1 traîneau de compétition Suisse 19e, 3 Klingkowski d’entraînement.

Activités pratiquées : Randonnées montées (de moins en moins), randonnées d’attelage, quelques
concours et depuis 2008 la tradition.

Signes particuliers : Je suis maître-verrier travaillant pour le patrimoine. Je suis forcément sensible à la tradition. Quand j’ai commencé à approcher de près ces voitures extraordinaires et tous les savoir-faire qui y sont attachés, j’ai compris que c’était pour moi une évolution logique. Mon premier achat, 4 colliers de présentation Altaus. Quand j’ai vu la qualité du travail, j’ai craqué.
Je n’avais pas encore de voiture. Puis ce furent des lanternes entre autres, enfin les voitures. Je n’ai pas encore trouvé celle de mes rêves, je prends mon temps.

Anecdote : Cuts m’a toujours émerveillé. En 2009, j’ai annoncé à mes amis que je voulais organiser une manifestation d’attelage de tradition. Dans les Ardennes, il y a tout ce qu’il faut : une nature et des paysages magnifiques, un patrimoine extraordinaire. C’est le carrefour de l’Europe depuis toujours. Alors pourquoi pas ? Début novembre, je suis allé voir le maire de Sedan qui m’a encouragé. Nous avons déployé une énergie dingue avec Pascale, parce que pour fédérer la première fois, c’est compliqué. L ’essai a été transformé les 29 et 30 mai 2010. Tout n’était pas parfait et nous en avons tiré les leçons pour 2011 (eh oui, on recommence les 2 et 3 juillet !).