La Chabotterie : un concours à la manière de Renata


La météo, incertaine depuis tant de semaines, a bien voulu, ce tout début d’été, retenir son crachin presque breton jusqu’à la fin de la remise des prix !

C’est notre deuxième concours à la Chabotterie – haut lieu d’histoire magnifiquement préservé et mis en beauté – mais le premier pour Alain, qui, les concours précédents, faisait chauffeur, palefrenier et coach, du poney et de sa meneuse. Nous n’inversons pas tout à fait les rôles : il continue de conduire le camion !

Toujours bien accueillis, nous dînons au logis, dans une grange habillée de roses liane et de roses trémières à l’extérieur,

De belles poutres et de chandeliers à l’intérieur, et d’une farandole de dessins de Bruno de La Pintière, d’après une photo de nos attelages, délicate attention, drôle aussi, le trait est plein d’humour !

Des 17 engagés, nous sommes 15 à prendre le départ.
Le dimanche matin, la présentation se déroule dans le parc, écrin parfait pour nos équipages pomponnés au grain de poussière près.


Equipage NORMAND – cheval de selle et coupé de ville

Equipage TRIBOY – franches montagnes et wagonnette

Equipage VRIGNAUD – franches montagnes et phaéton siamois

Equipage BOUARD – arabo-percherons et phaéton – Equipage LE JELOUX – cobs normands et
phaéton

Equipage CAILLEBOT-DESBLÉS – arabo-welsh et military – Equipage du H N de Vendée – cobs normands et omnibus

Equipage BRION – welsh et victoria

L’itinéraire du routier ramène les attelages par cette somptueuse allée bordée de chênes séculaires.

Equipage MARRATIER – cob normand et charrette anglaise – Equipage CHARTRAIN – percheron et demi-tonneau
Après le salut dès le départ, guide et fouet une main, le chapeau dans l’autre :

Le reculer dans le village de St Sulpice le Verdon, il reste trois passages contrôlés à réussir, le couloir animé par les trompes de chasse qui sonnent juste au moment du passage de l’attelage :

Le verre, guides et fouet dans la main gauche, s’arrêter, prendre le verre, le boire (avec modération !), le déposer 15 mètres plus loin :

Et enfin la volte à main gauche, guides dans une main :

Mission presque accomplie, l’arrivée est à moins de 500 mètres, il faut rentrer dans le temps imparti, soit entre 1h36 et 1h28, pour une vitesse de 11 km/h pour les poneys. Sans faute pour notre « jeune » meneur !
Mais la journée n’est pas terminée, l’après-midi est consacrée à la maniabilité, sur une jolie piste, avec le logis en toile de fond.


Equipage SEYMOUR – welsh et dog cart

Equipage SORIN – Landais et niçoise

Equipage MATTHYS – mérens et tandem dog cart (la Belgique est à plus de 700 km !)

Equipage GRASSARD – PFS et skelton gig

Equipage BERTHELOT – selle français et derby cart

L’avantage d’être à pied me permet de photographier tous les participants et d’apprécier la beauté des équipages : que du plaisir pour les yeux et le cœur !

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Le premier concours de tradition du Mans, au Boulerie Jump, a eu lieu une semaine plus tard. Passagère pour la première fois (c’est très agréable !), je n’ai pas, hélas, de photo à montrer.
Les concurrents gardent tous le délicieux souvenir d’un routier avec pour décor des purs-sangs anglais gambadant dans les prés de l’élevage de M. de Tarragon, par des chemins entre ombrage et soleil.

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Nous ne remercierons jamais assez les associations, les institutions, les sponsors et les bénévoles qui permettent l’organisation de tels événements.
Prochains rendez-vous attelage de tradition au Haras du Pin le 15 juillet (pendant la semaine de l’attelage, avec le concours international FFE), et à Loches et Beaulieu les 21 et 22 juillet !

R. Caillebot