Editorial

Les campagnes s’animent à nouveau du passage des équipages qui préparent la saison à venir. Eparpillés sur l’ensemble du territoire, ces équipages sont autant d’ambassadeurs de notre discipline, l’attelage de tradition. Quelque soit la formule pratiquée, concours, randonnée, rallye, chacune participe à sa façon à démontrer que la tradition peut revêtir différentes formes selon les goûts et les attentes de chacun mais dans un même but, atteindre l’harmonie.

Notre association doit en faire autant. Toutes les expressions sont respectables et c’est de l’échange que l’on avance. Lors de la dernière assemblée générale, il a été montré que l’on pouvait avancer, chacun apportant sa pierre à l’édifice commun.

Nous devons nous poser la question de ce que nous pouvons donner à l’association avant de savoir ce qu’elle nous apporte. Beaucoup d’entre vous ont des idées, nous sommes là pour les soutenir et les accompagner mais encore faut-il que vous les mettiez en oeuvre.

C’est au travers de journées conviviales locales, de bourses d’échanges de matériel, de randonnées, de journées de formation ou de perfectionnement que nous pourrons relancer notre association. N’attendons pas que tout vienne de Paris, agissons dans notre secteur, mobilisons notre entourage et nos amis, convainquons d’autres meneurs que la tradition est une discipline tout aussi passionnante que d’autres et qu’elle est parfaitement accessible à bon nombre de meneurs.

Soyons tous acteurs du dynamisme de la tradition.

Alain Bahuchet

Editorial

Quel avenir pour l’AFA ?
Une association n’est que ce que ses membres veulent bien en faire mais encore faut-il qu’ils s’expriment !
Devant un certain désintérêt pour les concours de tradition, une réduction du nombre d’adhérents et de nombreux propos désobligeants tenus en catimini, le comité a fait parvenir un questionnaire aux membres de l’AFA des trois dernières années. Aujourd’hui, nous n’avons eu que 46 réponses … Alors comment vous proposer diverses activités répondant à vos attentes si vous ne dites rien ?
Pourtant nous sommes encore nombreux à nous passionner pour l’attelage de tradition quelques soient nos différentes clefs d’entrée : chevaux, voitures ou pratique et transmission d’un patrimoine vivant.
Des premiers enseignements que nous pouvons tirer des réponses, il semble qu’un certain nombre d’entre vous souhaitent que nous revenions à des concours d’une journée entraînant moins de frais, à un calendrier plus étalé sur la saison et surtout à un renouveau de la convivialité qui était l’image de marque des premières années. Vous êtes aussi nombreux, meneurs en exercice ou non qui souhaiteraient que l’AFA organise des visites de collections, des conférences et des sessions de formations diverses. Bien entendu, nous tiendrons compte de vos contributions et espérons en recevoir d’autres constructives et porteuses d’espoir.
Notre assemblée générale annuelle devait se tenir le 20 janvier prochain. Certains membres ont demandé au comité de provoquer une assemblée générale extraordinaire afin de procéder à des modifications de statuts : créer un comité de taille plus réduite élu tous les trois ans au travers d’un scrutin de liste développant un programme d’actions.
Afin de maintenir la cohésion et de ne pas précipiter les choses, le comité a pris la décision de reporter l’assemblée générale au samedi 17 mars en la faisant suivre d’une assemblée générale extraordinaire. Vous recevrez avant ces deux réunions les propositions des modifications.
L’Association Française d’Attelage est à un tournant de son histoire. Après avoir redonné vie à la pratique de l’attelage en 1973, elle a su rebondir en 1993 en donnant naissance aux concours de tradition que de nombreux pays ont adoptés en se fédérant au sein de l’AIAT. Je souhaite que nous soyons nombreux à nous unir dans une même volonté pour construire l’AFA de demain.
Montrez vos équipages, invitez d’autres meneurs à découvrir ce que sont les réalités et plaisir du menage d’attelages de tradition. Partagez votre savoir. Telles devraient être nos résolutions pour les temps à venir.
L’ensemble des membres du comité et moi-même vous présentons tous nos vœux pour l’année à venir. Que vous même, vos familles, vos poneys, ânes et chevaux passent un bon hiver afin que dès le printemps nous émerveillons nos campagnes du train de nos équipages.

Alain Bahuchet

Guy Vrignaud aux guides de son phaëton ou menant une clèche de la collection du haras d’Uzès sait toujours s’imposer comme un meneur de haut niveau en tradition (photos Alain Martin Pixel Visuel)