Ma chère Claude,
rappelez-vous, nous étions au tout début des années 70. Très vite vous aviez rejoint l’équipe qui derrière Monsieur DRION avait porté l’AFA sur les fonds baptismaux.
Vous étiez notre plume, dont la mission de rapporter les épisodes de la vie de cette jeune association était remplie avec talent, gaiété et toujours avec gentillesse, principal trait de votre caractère. La précision du propos et l’humour qui l’accompagnait, donnait au contexte du sujet une vive réalité.
Le comité et le bureau de l’AFA dont vous fûtes partie durant tant d’années nous donnèrent si souvent l’occasion en vous rencontrant de vous aimer.
Votre entrain, votre générosité, votre clairvoyance nous étaient un exemple,peut-être étions-nous amoureux de vous.
Mais vous c’est à HYLAS qu’allaient vos faveurs. Ce fidèle compagnon, ce grand ami avec qui vous aviez sillonné la France, pour vous mesurer à d’autres dans les concours où nous avions la joie de vous rencontrer. Je vois encore votre frêle silhouette dans cette grande voiture derrière votre cher HYLAS. Vous avez eu de grandes joies avec lui, quelques chagrins aussi qui venaient humecter vos jolis yeux bleus mais très vite le courage reprenait le dessus et vous repartiez, Puis comme beaucoup d’entre nous, la »tradition » vous appelait. Vous étiez aussi concurrente assidue et solidaire de l’éthique que nous recherchions, passant aussi de l’autre côté de la barrière pour faire part, comme juge, de votre expérience et du goût du beau et de l’élégance qui vous distinguait.
Commencèrent alors pour vous des moments difficiles où votre santé vous jouait des tours et où votre absence parmi nous nous rendait malheureux. Elle eut raison de vous et vous êtes partie pour votre dernier voyage. Où que vous soyez, ma chère claude, pensez à nous, nous ne vous oublions pas et vous disons un grand merci pour ce que vous avez été pour nous tous, une grande dame.
Pierre de CHEZELLES
past-président et
président d’honneur de l’AFA.