La soirée a débuté par une réunion des délégués régionaux qui ont rappelé les activités s’étant déroulées dans leurs régions respectives pendant l’année et évoqué leurs projets pour 2012, que nous précisons dans la Malle-Poste.
Pour ce qui est des activités 2011, nous allons les rappeler dans le rapport d’activités ci-dessous.
RAPPORT D’ACTIVITÉS
par André Grassart
CONCOURS
1er Mai : Lostallo
CIAT en Suisse avec la veille une sortie entre Lostallo et Soarraza.
21-22 mai : Cuts
15e edition. Débuts en 1996, 2006, la boue, 2011, 61 équipages.
5 juin : Aix-en-Provence
14 vrais meneurs ont pris le départ malgré la pluie. Le lendemain, visite de la collection de voitures américaines de Maurice Leporati.
19 juin : le logis de la Chabotterie
2e édition avec 23 équipages et le retour d’Annie Sorin en tandem.
8-9 juillet : Wingene
Un CIAT en Belgique avec 31 équipages réunissant sept nations.
17 juillet : Haras du Pin
33 équipages, les organisateurs duconcours, Christian et Ginette Goliard ont même participé au concours.
24 juillet : Loches et Beaulieu
1er concours en Touraine. Renée Caillebot a reçu 28 équipages. Antoinette Maringe, 14 ans, faisait son premier concours. Plusieurs concurrents venaient directement du Pin, ce qui sera encore possible cette année.
15 Août : Saverne
Saverne avait organisé une réunion d’initiation à la tradition avec ou sans voiture ancienne pour permettre à des équipages intéressés par nos épreuves de faire une expérience pédagogique. La ville de Saverne avait invité à un dîner et un déjeuner tous les participants.
25 septembre : Rambouillet
Une première et un succès. Maud Dupuy d’Uby, directrice du Haras des Bréviaires a réussi son pari : ouvrir le domaine de Rambouillet à la tradition. Un seul bémol, le paddock mais ce sera revu en 2012. Mais le routier en partie dans le domaine de chasse est superbe et le personnel des Haras s’est beaucoup démené pour faciliter la vie des concurrents. Merci aussi pour la visite organisée par Alain Ducharme aux Ecuries Hardy qui possèdent une collection exceptionnelle de voitures anciennes et de voitures pour le cinéma.
9 octobre : Deauville
34 équipages s’étaient rendus à l’invitation d’Yves Dauger dans le cadre des Equidays avec la création du prix d’élégance « Claude Hamelin » attribué à Elizabeth Cartwright.
Mentionnons également les concours du Portugal à Mafra et Ponte de Lima mais surtout le concours de Celle au haras du Hanovre. 45 participants dont une moitié d’Allemands mais aucun Français. C’est très loin, mais le comte von Schulenburg aimerait bien en accueillir quelques-uns lors de sa prochaine édition.
RALLYES ET RANDONNÉES
28 et 29 mai : Rallye des Vosges
5e anniversaire et 5e succès. Daniel Würgler a amené un team de 4 chevaux pour sortir le coach Peter and Son d’Eric Macrez.
En juin : Plassac (Charente-Maritime)
Un début avec 5 équipages mais unjoli périple qui sera reconduit en 2012.
11-13 juillet : Les Lavandes à Valensole (Alpes-de-Haute Provence)
Randonnée débutante qui a la chance de se dérouler en pleine floraison des lavandes.
21-24 juillet : Pays de Caux
Une initiative qui augmente l’activité de tourisme en voiture ancienne.
8-9 octobre : Compiègne
2e rallye hippo-auto malheureusement sous la pluie.
LETTRE DE L’AFA
80 pages avec le compte-rendu des concours et autres activités mais aussi des articles de référence signés
Jean-Louis Libourel.
• Voitures françaises au château de Nymphenburg à Munich.
• Equipages pour un mariage princier à Londres.
• Le tsar de Russie et les voitures de la République (1896).
• Les carrosses de Versailles exposés à Arras.
Andres Fürger
• Bugatti, créateur de coaches.
Eric Macrez
• Une écurie de travail au Saint Gothard.
Ariane Bertrand
• Marstall, le musée de l’aristocratie austro-hongroise.
EXPOSITION
Pendant le concours de Cuts, les artisans et métiers de l’attelage de tradition, une superbe exposition montée par Jean Luc Testu.
RAPPORT MORAL,
par Christian de Langlade
Merci à André Grassart pour son rapport d’activités.
En premier lieu, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont envoyé leurs voeux et je vous adresse à tous mes meilleurs souhaits pour 2012.
Puis je rappellerai, comme tous les ans, que la philosophie de notre association est axée sur la passion amicale et raisonnée pour l’attelage, quelle que soit son expression.
Merci à tous.
Les premiers fondateurs de l’AFA n’étaient autres que quelques amis réunis autour d’une même idée et l’équipe actuelle reste dans cette même ligne. C’est pourquoi je vais commencer par remercier les chevilles ouvrières de notre association, en citant :
• Laurence Richter, qui assure assidûment et efficacement notre secrétariat
• André et Nicky Grassart, qui mettent leurs connaissances professionnelles du journalisme au service de notre Lettre, laquelle, je le rappelle, n’a connu aucun retard depuis1992 ;
• Bernard et Huguette Puteaux, Francis et Michèle Lemaître, qui, par leur savoir-faire professionnel, par le temps qu’ils y passent, réalisent des prodiges avec la Boutique et permettent de pallier les financements maintenant inexistants des pouvoirs publics. (Je rappelle que notre cotisation n’a pas augmenté depuis longtemps) ;
• Les personnes qui animent le site Internet de l’AFA et particulièrement Arnaud Delignières ;
• Les membres du Bureau, qui oeuvrent pour vous, tout au long de l’année, entre autres Alain Ducharme et son groupe de travail, qui se penchent sur le dossier du Patrimoine. Alain vous en parlera tout à l’heure ;
• Je remercie enfin tous ceux qui aident ponctuellement l’AFA dans ses réalisations, qu’ils soient juges, délégués techniques, délégués régionaux, organisateurs de manifestations ou bénévoles.
J’en viens à la situation actuelle de l’AFA.
Outre les rencontres, rallyes, promenades et manifestations amicales, notre Association a créé le concept des Concours de Tradition, dont le succès est avéré puisqu’il a généré une envolée de la qualité des attelages.
Des fondamentaux immuables
Les problèmes de freins, de taille de poney, de vitesse, les précisions apportées aux PC et bien d’autres détails, ont été résolus au fur et à mesure de leur apparition. Chaque année, le règlement est « lissé » mais les fondamentaux ne changent pas.
Le Comité, qui est responsable du règlement, a toujours agi pour le bien des chevaux et le plaisir des meneurs. Notre concept a été repris par tous les autres pays désirant nous imiter, ce qui est une prestigieuse reconnaissance pour l’AFA et son travail.
Je rappelle qu’après avoir relancé l’AFA en 1992, nous avons créé les Concours de Tradition, élaboré un règlement, formé des juges et des délégués techniques, diffusé la Lettre de l’AFA, soutenu tous les types de manifestations se recommandant de la tradition et pour certains d’entre nous organisé des événements, établi un inventaire de notre patrimoine hippomobile et instauré une communication plus effective entre le monde de l’attelage et le monde extérieur.
J’en veux pour preuve l’AIAT, créée il y a 4 ans, qui a adopté notre règlement. Au lieu de s’en plaindre, comme certains auraient encore tendance à le faire, nous devrions en tirer la fierté légitime d’avoir, les premiers, vu et appliqué ce concept.
Je répète que l’AIAT n’a pas pillé l’AFA, elle a intelligemment utilisé certaines de ses créations pour les faire connaître dans d’autres pays et c’est l’union des associations nationales qui permettra une plus grande reconnaissance de l’attelage de tradition et sera le vecteur qui le conduira à des aides éventuelles.
La situation financière est plutôt enviable ; Jean-Jacques Mesnard vous en parlera dans quelques instants et je le remercie dès maintenant pour le temps qu’il consacre à nos comptes.
La routine de travail est bien rôdée et elle fait ses preuves. Il faut cependant songer à l’avenir et faire entrer au Comité des personnes susceptibles de donner un peu de leur temps. C’est pourquoi, j’ai envoyé avec la convocation à l’Assemblée Générale, un appel aux bonnes volontés et je suis très heureux que quelques-unes se soient manifestées, ce dont je les remercie.
Je souhaite que notre Assemblée générale soit davantage un moment d’échanges et qu’après les différents rapports, vous preniez également la parole. C’est pourquoi je conclurai qu’avec le recul du temps, je ne retiens qu’une chose : tous ensemble, nous avons réussi un fameux pari, pas gagné d’avance en 1992, en construisant cette belle, intéressante et active Association Française d’Attelage !
Pas de question. Adopté à l’unanimité.
RAPPORT FINANCIER
par Jean Jacques Mesnard
Il est à noter que cette année le résultat du compte de trésorerie est négatif pour 2.498,37 €, qui se justifie :
• d’une part par le coût du stand et du défilé du salon du cheval de décembre 2010 (2.425,75€€) qui à eux seuls représentent pratiquement ce solde négatif.
• d’autre part par l’augmentation importante du chiffre d’affaires de la Boutique qui a nécessité des achats et un stock plus important dans lequel il faut tenir compte des nouveaux articles présentés. Incidences auxquelles il faut ajouter que certaines fabrications ont également été prévues pour la saison à venir de 2012. En réalité, en exploitation le résultat est positif pour 3.734,95 €. €
Question : Pourquoi alors que les achats pour la boutique sont de 6.700 € et le stock de 6.000€€, il est prévu 12.000 € de ventes. Cela signifie qu’il n’y aura plus de boutique ?
Réponse : Bernard et Huguette Puteaux arrêtent de s’occuper de la boutique fin 2012, il faut des repreneurs.
C.Bouard : Les vendeurs de la boutique sont bénévoles, il faudrait peut être les dédommager.
Réponse : Mais alors pourquoi ne pas dédommager aussi les juges et les délégués techniques qui ne le sont pas non plus ?
C. de Langlade : Il faudra en parler au bureau…
Pas d’autre question. Adopté à l’unanimité
Questions diverses
A. Ducharme rend compte des travaux effectués par le groupe réuni pour un trophée du patrimoine. Six personnes représentatives travaillent sur ce projet.
Y. Dauger : il faut parler d’authenticité, si une voiture est refaite à partir d’éléments anciens, si 30 % sont authentiques ou s’il s’agit seulement de restauration d’entretien. Il faut définir une règle. Est-il possible de comparer une voiture restaurée à 75 % avec une copie ou une reconstitution ?
M. Leroy : Vous allez supprimer l’atelier de restauration de M. Scheidel. Moi, je restaure mes voitures… Vous voulez nous dégoûter.
J. L . Libourel : Il y a une loi européenne de 1992 qui fixe les règles. Nous devons appliquer la règle des objets mobiliers d’antiquité. Il serait utile d’établir des dossiers techniques mais il y a aussi de nombreux meneurs qui ont acheté des voitures restaurées et dont nous ne saurons rien… Mais pour les autres, ce serait bien.
A. Ducharme : Pour clore le sujet, notre propos est de sensibiliser sur la notion de patrimoine. Il n’y a pas de restaurateurs agréés, mais des gens qui ont des compétences. L’an prochain, nous vous soumettrons des idées. Messieurs les organisateurs, ne faites pas de prix du patrimoine cette année. Trouvez un autre nom.
C. de Langlade : Avant de conclure, je souligne qu’on ne parle quasiment jamais des chevaux. Sans chevaux pas d’attelage et les voitures ne servent à rien. Faire un concours oblige à se surpasser.
E. Macrez : Pour notre A.G., ne pourrait-on pas faire un symposium tous les deux ou trois ans avec visite de collection et conférences ? Nous pourrions aller en région.
Y. Dauger : Il n’y avait pas de stand au salon du Cheval. Pensez à y revenir. Cela permet d’être visibles.
B. Puteaux : Mais cela revient très cher et donne beaucoup de travail.
J.-L. Libourel : Il me paraîtrait intéressant qu’il y ait une présentation de tradition aux jeux équestres mondiaux. Il faut nous présenter sous l’angle culturel et c’est par ce biais-là que nous devrons entrer.
C. de Langlade : J’ai été contacté par la Fédération internationale, la tradition décolle. Nous allons reprendre contact.