La malle-poste : vers un concours de tradition dans le Lauragais en 2013

Le 28 août 2011 a eu lieu le sixième rassemblement d’attelage du Lauragais accueilli dans le village du Falga grâce au dynamique comité des fêtes présidé par Philippe et au soutien de madame le maire de ce village rural, qui n’est pas défiguré par les lotissements habituels qui émergent dans la campagne toulousaine.
La formule suivie depuis toujours est le règlement de l’AFA : présentation,routier et maniabilité.
Le routier avait été tracé par Jérôme Delmas dans un très beau paysage avec vue sur la chaîne pyrénéenne. Donc avec l’expérience, nous serions prêts pour la prochaine édition à transformer le rassemblement en un concours d’attelage de tradition. D’autant plus que les quatre premières éditions qui se sont déroulées dans le parc de Lacan à Préserville avec le routier sur les chemins environnants ont été organisées par deux fois avec un parcours séparé avec plus de vingt automobiles monocylindre, avec concentration le matin avant le départ des attelages et aussi à midi au même point dans une prairie du parc. C’est dire comme l’organisation et le bon déroulement ont été rodés !
Au Falga dans les intermèdes, nous avons eu plusieurs tableaux d’amazone de l’Autan, des danses sévillanes et des reprises de monte «Cosaque ».
Douze attelages étaient présents le 28 août et si tous n’étaient pas de tradition nous avons eu la surprise d’accueillir un concurrent menant un magnifique mylord. Il a été étonné de la sportivité des épreuves mais aussi de l’ambiance conviviale. L’objet de cette épreuve n’est-il pas en priorité de faire connaître l’attelage de tradition et de faire ressortir des voitures hippomobiles authentiques ?

C’est Hélène Delmas qui a remporté le premier prix avec la charrette anglaise et le poney fjord prêtés aimablement par notre ami Jacques Berthon à l’époque blessé. La 2° place revenant à Etienne Vilàghy aux guides de ses deux juments attelées à sa copie de phaéton Cziraky. Marie-Jo Micouleau avec son attelage à quatre poneys et sa wagonnette de présentation a pris la troisième place.
Je reviens sur notre proposition d’organiser un véritable concours. Nous voudrions alors que de grands attelages nous rejoignent comme cela se faisait à Pompadour il ya quelques années. Comme je l’ai fait avec Jacques, cité ci-dessus pour un rassemblement organisé à Saint-Jean-de-Luz. Cette saison, c’est Daniel Blin qui a fait le voyage depuis la région d’Aix-en-Provence avec son tandem. M. et Mme Pierre Louis Sola étaient les juges de ce « concours ». Qu’ils en soient remerciés d’abord pour la qualité de leur aimable prestation et pour le long voyage aller-retour. Merci également à notre ami Jean G. de Lévizac qui officiait comme chef de piste.
Rendez vous en 2013 !

Publié dans N94

Collier ou bricole ?

Le cheval est-il mieux habillé donc plus élégant avec un collier ou une bricole ? Le collier facilite-t-il mieux la traction que la bricole ? Revue des avantages et des inconvénients.

Le collier anglais
Aujourd’hui, il fait référence. Il assure un bon appui sur toute la longueur des épaules et répartit parfaitement l’effort de traction.


Très bel équipage en collier sans reculement mené par Elisabeth Cartwright

Voici les conseils donnés par Max Pape :
« Ce qui importe surtout, c’est l’emplacement et la dimension du collier. Le collier doit être façonné de manière à s’adapter à l’anatomie du cheval, donc selon un contour piriforme et non ovoïde. Il doit réserver à sa base une liberté suffisante pour qu’on puisse passer sans peine la main entre ses mamelles et la trachée du cheval. Les tirages ne doivent pas être trop près des blanchets sinon ils risqueraient de les écraser. La matelassure doit être épaisse et bien répartie afin d’éviter toute chance de meurtrissure de la peau, en cas de violents efforts plus spécialement. Les clefs d’attelles doivent être mobiles et non fixes, afin que les guides ne brutalisent pas la bouche du cheval pendant les allures vives.
Le collier doit être adapté de telle façon que dans l’action, il ne se soulève ni le long des épaules ni en haut du poitrail.
Si un cheval a la tête tellement forte qu’elle ne laisse pas passer le collier, il convient de prévoir un collier assez large qu’on dispose sur une matelassure supplémentaire ou faux-collier. »
Petit conseil : si vous avez un collier un peu juste latéralement lors du passage au niveau des arcades sourcilières. Démontez les attelles, introduisez votre genou plié dans le corps de collier et tirez latéralement. Le collier s’élargira un peu momentanément.

Passez le collier et remettez en place les attelles en serrant bien la courroie. Il faudra peut-être retirer les attelles pour enlever le collier. (voir croquis ci-contre). Par ailleurs, le collier doit toujours être présenté à l’envers en se mettant face au cheval. Dès les oreilles franchies, il faut retourner sur la nuque le collier dans son sens d’utilisation et le descendre sur les épaules jusqu’à la base de l’encolure.

Ajustage du collier
Ecoutons le Comte de Cominges :
« Peu de personnes savent ajuster un collier à l’encolure de leurs chevaux. C’est pourtant une chose absolument nécessaire qu’un collier bien ajusté. De même que pour le fer, si celui-ci doit être forgé pour le pied, le collier doit être fait pour l’épaule. C’est souvent le contraire qui a lieu : le pied est obligé de s’adapter au fer et l’épaule finit par faire son trou dans la matelassure.
Le collier ne doit pas être parfaitement ovale ; il doit être bien large à sa base et avoir « sa tête » renversée. Il doit suivre le galbe de l’encolure dans sa forme extérieure.

Trop étroit, il gêne la respiration du cheval ; trop grand, il cause par son frottement des plissements de la peau et des blessures.
Le collier doit plaquer sur les épaules et reposer sur le dessus de l’encolure. Inférieurement, on doit pouvoir passer le poing fermé entre le collier et le cou.
Il ne suffit pas d’essayer un collier neuf au repos ; il faut encore le mettre sur le cheval harnaché et l’essayer à la traction ; car le cheval aux allures vives modifie son port de tête et partant la forme de son encolure.
Mais, souvent, si le collier qui paraît bien ajusté ne va pas, la faute en est au mauvais placement des points de tirage des attelles ».

Le faux collier
Le faux collier aide à l’emploi d’un collier trop grand ou mal ajusté. Il est en cuir de vache assez fin et garni de crin animal. Au XIXe siècle, il était également fabriqué en chevreuil utilisé poil contre poil mais c’est un matériau fragile. Le faux collier doit être attaché au collier. Attention, en cas de blessure, le faux collier ne facilite pas la guérison d’une plaie. Il est déconseillé dans un tel cas.

La bricole
Aujourd’hui, elle est la plus utilisée. Plus facile à fabriquer qu’un collier, nettement moins onéreuse, adaptable à plusieurs chevaux, elle constitue une bonne solution.
Voyons ce qu’en disent nos maîtres historiques.
P. Levrot émet un avis sur la bricole :
« Bricole poitrail La bricole ne peut pas remplacer avantageusement le collier, parce que le cheval muni de cet appareil n’a pas la même force qu’avec le collier qui porte sur l’épaule entière. Lorsqu’on met une bricole à un cheval, il est de toute nécessité que la voiture soit munie d’un palonnier ; autrement les mouvements faits par le cheval se communiqueraient à la bricole qui lui scierait les épaules, produirait un échauffement, ce qui aurait pour grave conséquence que le cheval ne pourrait plus être attelé ».
Le Comte de Comminges continue sur ce thème : « L’usage de la bricole est assez répandu. Elle est vite mise, est d’un entretien facile et dégage l’encolure. Mais elle ne convient (au point de vue de l’hygiène et de la mécanique de la traction) qu’au trait léger ; encore faut-il quelquefois la doubler avec un tablier en cuir ordinaire, mais plus large ou simplement la rembourrer avec de la modeste peau de mouton, afin d’éviter les blessures, résultat inévitable d’une longue course. »
N’ajustez pas votre bricole trop bas; une bricole n’est jamais assez haute, pourvu qu’elle ne gêne pas la respiration.
En attelage à un, la bricole peut être platelonge, c’est-à-dire solidaire des traits qui sont cousus. Cela donne plus de souplesse. En paire, les traits viennent se fixer sur les boucles situées aux extrémités latérales de la bricole.
La bricole anatomique dégage l’encolure et libère les épaules en étant relevée au niveau de la pointe de l’épaule.
Le type de harnais en bricole le plus parfait est le harnais de poste dont Faverot de Kerbrech dit « Ils se faisaient aussi simples que possible et les proportions des différentes pièces en étaient calculées de façon qu’on put les mettre indistinctement sur de gros Percherons très doublés ou sur des chevaux plus minces de taille bien inférieure ».
Voilà qui prouve l’universalité de l’usage de la bricole.

Que choisir ?
La bricole est la plus facile à utiliser sur des chevaux de corpulence différente. Légère, elle est facile à manipuler surtout si l’on enfile le harnais entièrement monté. Sa surface de traction est anatomiquement moins favorable que celle d’un collier, mais suffisante pour un attelage léger. Son prix est beaucoup plus abordable. Elle impose l’utilisation de palonniers sur les voitures.
Le collier a pour principale qualité son élégance. La force de traction s’exerce mieux qu’avec une bricole. Aujourd’hui pour plus de confort, on attelle un cheval en collier sur un palonnier et non plus sur les poupées de barre de volée ou les dars dans une voiture à brancards. Sauf si votre cheval est attelé régulièrement en collier et donc qu’il a les épaules faites, ne commettez pas l’erreur de passer d’une bricole à un collier sans une longue préparation. Sinon, attention aux risques de gonfle. Le mieux est d’alterner régulièrement collier et bricole.
Le collier doit être fabriqué sur mesure par un des rares selliers qualifiés. Le prix est évidemment élevé mais les mauvais colliers tout faits ovoïdes et plats risquent de blesser le cheval.
Autre avantage du collier, sur une voiture 4 roues attelée en paire, il n’y a pas besoin de reculement (sauf en montagne). On met de fausses martingales attachées en bas du collier. Les chevaux sont beaucoup plus élégants débarrassés de tous les cuirs du reculement. Mais en zone accidentée il faut des freins. Dernier avantage, le cheval peut tirer plus lourd.

Conclusion : Si vous n’avez qu’un seul harnais, optez pour la bricole. Si vous êtes vraiment indécis, mettez-vous au tandem. Vous choisirez une bricole pour le leader, une belle fine bricole de tandem dont les traits viennent se fixer sur les boucles des boucleteaux de collier dont sera équipé votre wheeler. C’est à mes yeux, la plus jolie façon d’habiller un beau tandem. Le cheval de brancard tire la voiture, il est en collier, le cheval de volée ne l’aide qu’occasionnellement, il est en bricole.

André Grassart

Publié dans N94

L’AIAT à Londres

Il est de tradition que l’assemblée générale annuelle de l’Association Internationale d’Attelage de Tradition se tienne chaque année dans un pays différent.
Cette fois-ci, l’Angleterre organisait la réunion en recevant au Cavalry and Guards Club, les représentants de treize nations pour le week-end des 18 et 19 février derniers.
Bill Ginns, président du Coaching Club, et Richard James, éditeur du Carriage Driving Magazine, avaient arrangé de main de maître l’hébergement de tous dans différents clubs londoniens voisins les uns des autres. En plus du Cavalry and Guards Club, le Royal Air Force Club et le Caledonian Club se montrèrent extrêmement accueillants. Ces endroits superbes et totalement privés, furent pour un week-end, aimablement mis à notre disposition, grâce à leurs secrétaires respectifs.
Une soixantaine de personnes avaient fait le voyage, représentant l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique,l’Espagne, la France, la Grande- Bretagne, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et la Suisse, et en observateurs intéressés, le Danemark, la Pologne et la Slovaquie.
Le samedi, Richard James avait organisé la journée aux Royal Mews, Buckingham Palace, où nous fûmes très gracieusement accueillis par le Crown Equerry, le colonel Toby Browne LVO.
Richard James commença par une passionnante conférence sur le Hanson Cab, le « taxi originel » de Londres, pleine de détails et d’anecdotes franchement amusantes sur l’évolution de la place du cocher et ses raisons… que vous découvrirez dans la prochaine Lettre de l’AFA ! Suivait une démonstration dans la grande cour des Royal Mews, positionnement des guides sur le Cab en premier, puis mise du cheval à la voiture, mise des guides et hop ! Le cocher grimpe à l‘arrière… Pas évident…

Steve et Liz Jarman avaient prêté leur concours pour venir nous montrer ce qu’est le menage en postillon. Pas de cocher sur la voiture mais un postillon montant le cheval de gauche et guidant le cheval de droite en s’aidant de son fouet appuyé sur l’encolure pour lui faire comprendre ce qu’on attend de lui.

Une visite très complète des écuries royales, sous la conduite du Head Coachman, Jack Hargreaves, nous mena des splendides carrosses royaux, du Gold State Coach (1762), utilisé à tous les couronnements, mariages royaux et qui a servi pour le dernier Jubilé de la Reine, jusqu’à l’Australian State Coach avec air conditionné offert à la Reine par les Australiens en 1988 ! Sans oublier les Rolls-Royce et autres Bentley magnifiques…
Les selleries remplies de harnais très riches impeccablement entretenus, les écuries abritant pour le moment quelques beaux chevaux pouvant servir à tout moment pour les courriers de la Reine et le transport des ambassadeurs ou personnages importants…

Tout donnait une impression de calme activité. En attendant l’agitation des cérémonies du Jubilé le 4 juin prochain, pour laquelle tous se préparent déjà aux Royal Mews et où reviendront de nombreux chevaux d’attelage, Cleveland Bays, Windsor Greys !
Après un excellent déjeuner, de très intéressants exposés : un compterendu sur les voitures conservées en Angleterre par le National Trust, par Madame Lizzi Jamieson ; un projet de reconstitution de la Dépêche de Waterloo en 2015 par le Dr Alex Naylor et un historique très intéressant sur l’histoire des Royal Mews par M. Colin Henderson, qui en son temps, fut lui-même Crown Equerry.
Retour dans nos clubs respectifs puis très joli et sympathique dîner au Cavalry and Guards Club… toasts, remerciements, blagues, ambiance…
Dimanche matin, rassemblement au même endroit pour l’Assemblée générale, en présence de tous les pays membres et de quelques autres en observateurs.
Dans son rapport moral, Christian de Langlade (F) remercie, entre autres, toutes les personnes de différents pays qui, depuis des années, apportent leurs compétences ou leur expertise à l’AIAT, contribuant ainsi à l’enrichissement de nos connaissances. Vient ensuite le rapport financier par José Juan Morales (E), approuvé à l’unanimité et les applaudissements et remerciements aux membres-majors présents. Linda Depaepe (B) expose le calendrier des manifestations.
Bert De Mooij (NL) suggère de créer une Coupe de l’AIAT à remettre à la meilleure équipe nationale lors des CIAT, ce qui se fera désormais et débutera au 16e concours de Cuts. Guy Wagner (L) revient sur le problème de notation des voitures et il est suggéré que les meneurs donnant sciemment des informations erronées ne seraient plus réinvités . Sylvie Grenet (F), du ministère de la Culture, expose les différents moyens pour faire inscrire l’attelage de tradition au Patrimoine immatériel de l’UNESCO. Heiner Staub (CH) se propose pour tenir l’Assemblée générale 2013 à Berne, le Portugal s’offrant, par la voix de José Folque pour 2014 avec l’inauguration du nouveau musée des Carrosses à Lisbonne. Peter Höpler (A) invite les juges à participer à un séminaire à Vienne en novembre prochain, ce qui est retenu avec grand intérêt.
A l’issue d’un déjeuner sur place, les délégations se séparent, chacun retourne chez soi, la tête et les yeux pleins de superbes souvenirs d’un week-end passionnant, en attendant de nouvelles rencontres, apparemment très appréciées…

Antoinette de Langlade

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Les omnibus

En latin, cela signifie : « pour tous » et dans tous les sens du terme cela se justifie car cette voiture s’adressait vraiment à tous. Il était possible, en payant sa place, de voyager dans un omnibus pour se rendre d’une ville à une autre ou bien d’avoir recours à ses services dès la descente du train. C’était alors soit un omnibus de place qui vous transportait à une destination prévue ou bien un omnibus d’hôtel qui prenait déjà soin de ses clients.
Pour tous cela vaut aussi pour les Haras Nationaux qui étaient pourvus d’omnibus utilisés principalement pour recevoir le contrôleur de l’institution dès sa descente du train afin de l’emmener jusqu’au Haras.

La famille des omnibus
Et puis, les grandes maisons également avaient toutes un omnibus, dans certains cas il servait, cela m’a été rapporté, au transport du personnel et des bagages depuis l’hôtel particulier parisien que l’on quittait au printemps pour n’y revenir qu’à l’automne.
Enfin, il y a l’omnibus que le propriétaire utilisait pour son grand plaisir : le sport d’attelage.
Cette diversité d’utilisation a provoqué chez les carrossiers des vocations et des créations diverses : l’omnibus à capucine, cette petite capote, qui pouvait ainsi abriter le meneur. Les bagages posés sur le toit étaient retenus par une galerie qui, quelquefois, était fourbie d’un grillage à petites mailles évitant ainsi aux petits paquets de chuter.
La famille se tenait chaud à l’intérieur.
La grande créativité se voit surtout sur les omnibus que l’on pourrait nommer « de château ». La commande d’un omnibus était subordonnée à l’importance que le donneur d’ordre accordait à sa future voiture :
Etait-elle destinée à être utilisée par le personnel qui aurait en charge l’approvisionnement du château ? Alors le plus simple serait le mieux : un petit omnibus à pare-crotte, quelquefois destiné à n’être attelé que par un seul cheval, sans impériale, sans coffre à chiens, pas de volée fixe, pas de fioritures et pas de frais. Tout est parfait.
Cette voiture sera-t-elle utilisée par son propriétaire pour aller à des rendez-vous de chasse ? Alors une allure sportive conviendra mieux : d’abord un coffre à chiens (sûrement plus utilisé pour le ravitaillement d’urgence que pour les chiens) et surtout un siège d’impériale. Il faut voir et être vu !
Et pour afficher sa fortune, ajoutons un train avant à volée fixe, car si on veut atteler quatre chevaux, c’est préférable.
Si la région le réclame, il faut pouvoir l’atteler à trois chevaux de front. Il sera ainsi plus aisé de venir à bout de cette grande cote !
Et puis, nous connaissons tellement d’amis qu’il est indispensable d’avoir six places à l’intérieur, alors l’omnibus devient ce que l’on appelle « un six glaces ».
L’omnibus est très certainement la voiture la plus conviviale et la plus appréciée de l’époque.

Des créations uniques
Certains, passionnés d’attelages souhaitaient mener une voiture « exclusive ». Les grands carrossiers l’avaient bien senti et ont proposé à leurs clientèle un omnibus avec un avant de coach : le mail omnibus.

Mail omnibus doté d’une capote sue le siège impérial. Notez les deux sièges de groom placés de chaque côté de la porte arrière. Omnibus à avant de coach doté d’un siège sur rehausse et coffre de chien, dit omnibus mail.

Il s’est fabriqué une grande quantité d’omnibus ce qui avait fait dire à un célèbre collectionneur allemand que l’omnibus était une voiture typiquement française (ainsi que le wourch) ce qui ne veut pas dire qu’on n’en trouve pas ailleurs.
Les meneurs qui ont eu la joie de mener un omnibus savent que cette voiture qui peut accueillir des passagers sportifs sur l’impériale, qui peuvent à loisir voir le travail des chevaux et celui des mains du meneur et moins sportifs à l’intérieur, est parmi les plus agréables à mener car il en faut gérer le poids et le volume. C’est peut-être pour cette raison qu’on la nommait « le coach du pauvre. » Aussi, je m’étonne de voir si peu d’omnibus dans nos concours.
Est-ce parce qu’il est « pour tous » qu’il ne soulève pas plus d’intérêt auprès des amateurs d’attelage qui souvent préfèrent le Built up break, souvent américain qui n’offre qu’une petite partie des avantages de l’omnibus ?
Celui- ci est en effet utilisable pour le loisir, la randonnée, l’instruction, le concours et reste une véritable voiture de collection.
Face à la très grande diversité de modèles d’omnibus, je peux affirmer que les carrossiers, tributaires des exigences de leurs clients, ont imaginé de cette voiture pour tous une voiture pour chacun.

Dominique Posselle


Omnibus de service

Omnibus de château

Omnibus à ballon
Lanternes posées sur les côtés du siège

Omnibus de gare

Omnibus à capucine
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Portrait : Christian de Langlade

Commune : Cuts.

Département : Oise.

Situation de famille : Marié, deux filles, huit petits enfants (4 filles, 4 garçons) dont les aînés (12 à 15 ans) montent à cheval et s’intéressent à l’attelage.

Débuts dans l’attelage : Ma famille attelle sans interruption depuis 1808. Moi, j’ai débuté à un à 8 ans et je n’ai jamais arrêté depuis. J’ai mené plus de 1 300 chevaux différents sur environ 140 000 km…

Equidés possédés : Que des hongres : 2 Kladrubersde 10 et 11 ans ; 2 Oldenburg de 5 et 7 ans, 1 Lusitanien.

Voitures possédées : La voiture de marathon et la voiture de présentation Kuhnley de l’époque des concours internationaux, une voiture d’entraînement légère qu’on peut atteler à un ou en paire et le roof seat break des concours de tradition.

Type d’attelage : A un, en paire, en tandem, à l’évêque, à quatre, à cinq, à six et plus…
J’ai participé aux concours avant le règlement FEI, une époque où les routiers étaient un véritable marathon (plus de 42 kilomètres) de 1961 à 1971. En attelage à quatre, j’ai fait les concours sportifs (FEI) de 1986 à 1996. J’ai été membre de l’équipe de France (quatre sélections pour le championnat du monde). J’ai été champion de France en 1986, deux fois 4e par équipe aux championnats du monde, 2e à Aix-la-Chapelle, 7e en individuel au championnat du monde 1996 (performance inégalée jusqu’ici).

Activités pratiquées : attelage à 4 en compétition internationale jusqu’en 1996. Tradition à quatre chevaux (Trophée AFA en grandes guides en 1999, 2000, 2001 et 2002).

Signe particulier : J’ai participé avec le prince Philip à l’adoption du menage en boucles pour les grandes guides. J’ai entraîné de nombreux meneurs dont l’équipe belge à quatre chevaux en 2006 (médaille d’or individuelle et médaille d’argent par équipe aux championnats du monde). Mais j’ai aussi participé à la relance de l’AFA en 1992 et organisé une vingtaine d’évènements pour notre association dont quinze concours de Cuts. Le 16e est programmé les 26 et 27 mai.

Anecdote : J’ai fait quatre championnats du monde (en 8 ans) avec les mêmes chevaux, ce qui est unique dans le circuit international.

Participation aux CIAT 2011 : Wingene à quatre, Rambouillet à l’évêque (notre photo signée Michel Petigny).

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Portrait : Stéphane Renaud

Commune : au lieu-dit Mondétour à Boullay-les-Deux-Eglises.

Département : Eure-et-Loir

Situation de famille : Marié à Francesca, une fille Louise (10 ans).

Date de débuts dans l’attelage : J’ai commencé à atteler en 2000, notre unique cheval (selle français bai de 1,72 m) aujourd’hui disparu, Esprit II., pour en profiter en famille et rompre avec une alternance vélo et monte.

Equidés possédés :Race : KWPN TUIGPAARD (Hollandais d’attelage) Lactée, jument (13 ans) et Unéco, hongre (11 ans).

Voitures possédées : une voiture d’entraînement à quatre roues assez lourde, avec laquelle nous attelons toute l’année. Une voiture de parc allemande de 1900 pour la tradition, restaurée par mes soins, sauf le charronnage et la sellerie.

Type d’attelage : à un et en paire

Activités pratiquées : Randonnées avec l’association d’attelage du Perche, concours de tradition, équitation et obstacles par toute la famille, les chevaux étant polyvalents.

Signe particulier : Après une formation équestre et un diplôme obtenu en 1983 au haras du Pin, puis l’éperon d’argent au prytanée militaire de la Flèche, j’ai exercé durant une quinzaine d’années le métier de cavalier-soigneur, notamment pour une personnalité suisse pratiquant le dressage de haut niveau. Nous avons découvert la tradition au concours de Saint- Agil et en suivant les concours du Pin et de Deauville. Nous avons considéré cela comme un aboutissement logique.

Anecdote : J’ai rencontré Francesca en 1998 au musée des carrosses de Versailles, dont elle était alors régisseur. La même année en octobre, nous avons assisté à l’unique CIAT de Versailles avec une présentation devant le Grand Trianon. Travaillant désormais dans les domaines nationaux, j’ai oeuvré pour qu’un tel concours puisse être possible au domaine de Rambouillet.

Participation aux CIAT en 2011 : Cuts, Le Pin, Rambouillet et Deauville.

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Assemblée générale du 14 janvier 2012

La soirée a débuté par une réunion des délégués régionaux qui ont rappelé les activités s’étant déroulées dans leurs régions respectives pendant l’année et évoqué leurs projets pour 2012, que nous précisons dans la Malle-Poste.
Pour ce qui est des activités 2011, nous allons les rappeler dans le rapport d’activités ci-dessous.
RAPPORT D’ACTIVITÉS
par André Grassart

CONCOURS
1er Mai : Lostallo
CIAT en Suisse avec la veille une sortie entre Lostallo et Soarraza.
21-22 mai : Cuts
15e edition. Débuts en 1996, 2006, la boue, 2011, 61 équipages.
5 juin : Aix-en-Provence
14 vrais meneurs ont pris le départ malgré la pluie. Le lendemain, visite de la collection de voitures américaines de Maurice Leporati.
19 juin : le logis de la Chabotterie
2e édition avec 23 équipages et le retour d’Annie Sorin en tandem.
8-9 juillet : Wingene
Un CIAT en Belgique avec 31 équipages réunissant sept nations.
17 juillet : Haras du Pin
33 équipages, les organisateurs duconcours, Christian et Ginette Goliard ont même participé au concours.
24 juillet : Loches et Beaulieu
1er concours en Touraine. Renée Caillebot a reçu 28 équipages. Antoinette Maringe, 14 ans, faisait son premier concours. Plusieurs concurrents venaient directement du Pin, ce qui sera encore possible cette année.
15 Août : Saverne
Saverne avait organisé une réunion d’initiation à la tradition avec ou sans voiture ancienne pour permettre à des équipages intéressés par nos épreuves de faire une expérience pédagogique. La ville de Saverne avait invité à un dîner et un déjeuner tous les participants.
25 septembre : Rambouillet
Une première et un succès. Maud Dupuy d’Uby, directrice du Haras des Bréviaires a réussi son pari : ouvrir le domaine de Rambouillet à la tradition. Un seul bémol, le paddock mais ce sera revu en 2012. Mais le routier en partie dans le domaine de chasse est superbe et le personnel des Haras s’est beaucoup démené pour faciliter la vie des concurrents. Merci aussi pour la visite organisée par Alain Ducharme aux Ecuries Hardy qui possèdent une collection exceptionnelle de voitures anciennes et de voitures pour le cinéma.
9 octobre : Deauville
34 équipages s’étaient rendus à l’invitation d’Yves Dauger dans le cadre des Equidays avec la création du prix d’élégance « Claude Hamelin » attribué à Elizabeth Cartwright.
Mentionnons également les concours du Portugal à Mafra et Ponte de Lima mais surtout le concours de Celle au haras du Hanovre. 45 participants dont une moitié d’Allemands mais aucun Français. C’est très loin, mais le comte von Schulenburg aimerait bien en accueillir quelques-uns lors de sa prochaine édition.

RALLYES ET RANDONNÉES
28 et 29 mai : Rallye des Vosges
5e anniversaire et 5e succès. Daniel Würgler a amené un team de 4 chevaux pour sortir le coach Peter and Son d’Eric Macrez.
En juin : Plassac (Charente-Maritime)
Un début avec 5 équipages mais unjoli périple qui sera reconduit en 2012.
11-13 juillet : Les Lavandes à Valensole (Alpes-de-Haute Provence)
Randonnée débutante qui a la chance de se dérouler en pleine floraison des lavandes.
21-24 juillet : Pays de Caux
Une initiative qui augmente l’activité de tourisme en voiture ancienne.
8-9 octobre : Compiègne
2e rallye hippo-auto malheureusement sous la pluie.

LETTRE DE L’AFA
80 pages avec le compte-rendu des concours et autres activités mais aussi des articles de référence signés
Jean-Louis Libourel.
• Voitures françaises au château de Nymphenburg à Munich.
• Equipages pour un mariage princier à Londres.
• Le tsar de Russie et les voitures de la République (1896).
• Les carrosses de Versailles exposés à Arras.
Andres Fürger
• Bugatti, créateur de coaches.
Eric Macrez
• Une écurie de travail au Saint Gothard.
Ariane Bertrand
• Marstall, le musée de l’aristocratie austro-hongroise.

EXPOSITION
Pendant le concours de Cuts, les artisans et métiers de l’attelage de tradition, une superbe exposition montée par Jean Luc Testu.

RAPPORT MORAL,
par Christian de Langlade
Merci à André Grassart pour son rapport d’activités.
En premier lieu, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont envoyé leurs voeux et je vous adresse à tous mes meilleurs souhaits pour 2012.
Puis je rappellerai, comme tous les ans, que la philosophie de notre association est axée sur la passion amicale et raisonnée pour l’attelage, quelle que soit son expression.
Merci à tous.
Les premiers fondateurs de l’AFA n’étaient autres que quelques amis réunis autour d’une même idée et l’équipe actuelle reste dans cette même ligne. C’est pourquoi je vais commencer par remercier les chevilles ouvrières de notre association, en citant :
• Laurence Richter, qui assure assidûment et efficacement notre secrétariat
• André et Nicky Grassart, qui mettent leurs connaissances professionnelles du journalisme au service de notre Lettre, laquelle, je le rappelle, n’a connu aucun retard depuis1992 ;
• Bernard et Huguette Puteaux, Francis et Michèle Lemaître, qui, par leur savoir-faire professionnel, par le temps qu’ils y passent, réalisent des prodiges avec la Boutique et permettent de pallier les financements maintenant inexistants des pouvoirs publics. (Je rappelle que notre cotisation n’a pas augmenté depuis longtemps) ;
• Les personnes qui animent le site Internet de l’AFA et particulièrement Arnaud Delignières ;
• Les membres du Bureau, qui oeuvrent pour vous, tout au long de l’année, entre autres Alain Ducharme et son groupe de travail, qui se penchent sur le dossier du Patrimoine. Alain vous en parlera tout à l’heure ;
• Je remercie enfin tous ceux qui aident ponctuellement l’AFA dans ses réalisations, qu’ils soient juges, délégués techniques, délégués régionaux, organisateurs de manifestations ou bénévoles.

J’en viens à la situation actuelle de l’AFA.
Outre les rencontres, rallyes, promenades et manifestations amicales, notre Association a créé le concept des Concours de Tradition, dont le succès est avéré puisqu’il a généré une envolée de la qualité des attelages.

Des fondamentaux immuables
Les problèmes de freins, de taille de poney, de vitesse, les précisions apportées aux PC et bien d’autres détails, ont été résolus au fur et à mesure de leur apparition. Chaque année, le règlement est « lissé » mais les fondamentaux ne changent pas.
Le Comité, qui est responsable du règlement, a toujours agi pour le bien des chevaux et le plaisir des meneurs. Notre concept a été repris par tous les autres pays désirant nous imiter, ce qui est une prestigieuse reconnaissance pour l’AFA et son travail.
Je rappelle qu’après avoir relancé l’AFA en 1992, nous avons créé les Concours de Tradition, élaboré un règlement, formé des juges et des délégués techniques, diffusé la Lettre de l’AFA, soutenu tous les types de manifestations se recommandant de la tradition et pour certains d’entre nous organisé des événements, établi un inventaire de notre patrimoine hippomobile et instauré une communication plus effective entre le monde de l’attelage et le monde extérieur.
J’en veux pour preuve l’AIAT, créée il y a 4 ans, qui a adopté notre règlement. Au lieu de s’en plaindre, comme certains auraient encore tendance à le faire, nous devrions en tirer la fierté légitime d’avoir, les premiers, vu et appliqué ce concept.
Je répète que l’AIAT n’a pas pillé l’AFA, elle a intelligemment utilisé certaines de ses créations pour les faire connaître dans d’autres pays et c’est l’union des associations nationales qui permettra une plus grande reconnaissance de l’attelage de tradition et sera le vecteur qui le conduira à des aides éventuelles.
La situation financière est plutôt enviable ; Jean-Jacques Mesnard vous en parlera dans quelques instants et je le remercie dès maintenant pour le temps qu’il consacre à nos comptes.
La routine de travail est bien rôdée et elle fait ses preuves. Il faut cependant songer à l’avenir et faire entrer au Comité des personnes susceptibles de donner un peu de leur temps. C’est pourquoi, j’ai envoyé avec la convocation à l’Assemblée Générale, un appel aux bonnes volontés et je suis très heureux que quelques-unes se soient manifestées, ce dont je les remercie.
Je souhaite que notre Assemblée générale soit davantage un moment d’échanges et qu’après les différents rapports, vous preniez également la parole. C’est pourquoi je conclurai qu’avec le recul du temps, je ne retiens qu’une chose : tous ensemble, nous avons réussi un fameux pari, pas gagné d’avance en 1992, en construisant cette belle, intéressante et active Association Française d’Attelage !
Pas de question. Adopté à l’unanimité.

RAPPORT FINANCIER
par Jean Jacques Mesnard
Il est à noter que cette année le résultat du compte de trésorerie est négatif pour 2.498,37 €, qui se justifie :
• d’une part par le coût du stand et du défilé du salon du cheval de décembre 2010 (2.425,75€€) qui à eux seuls représentent pratiquement ce solde négatif.
• d’autre part par l’augmentation importante du chiffre d’affaires de la Boutique qui a nécessité des achats et un stock plus important dans lequel il faut tenir compte des nouveaux articles présentés. Incidences auxquelles il faut ajouter que certaines fabrications ont également été prévues pour la saison à venir de 2012. En réalité, en exploitation le résultat est positif pour 3.734,95 €. €
Question : Pourquoi alors que les achats pour la boutique sont de 6.700 € et le stock de 6.000€€, il est prévu 12.000 € de ventes. Cela signifie qu’il n’y aura plus de boutique ?
Réponse : Bernard et Huguette Puteaux arrêtent de s’occuper de la boutique fin 2012, il faut des repreneurs.
C.Bouard : Les vendeurs de la boutique sont bénévoles, il faudrait peut être les dédommager.
Réponse : Mais alors pourquoi ne pas dédommager aussi les juges et les délégués techniques qui ne le sont pas non plus ?
C. de Langlade : Il faudra en parler au bureau…
Pas d’autre question. Adopté à l’unanimité

Questions diverses
A. Ducharme rend compte des travaux effectués par le groupe réuni pour un trophée du patrimoine. Six personnes représentatives travaillent sur ce projet.
Y. Dauger : il faut parler d’authenticité, si une voiture est refaite à partir d’éléments anciens, si 30 % sont authentiques ou s’il s’agit seulement de restauration d’entretien. Il faut définir une règle. Est-il possible de comparer une voiture restaurée à 75 % avec une copie ou une reconstitution ?
M. Leroy : Vous allez supprimer l’atelier de restauration de M. Scheidel. Moi, je restaure mes voitures… Vous voulez nous dégoûter.
J. L . Libourel : Il y a une loi européenne de 1992 qui fixe les règles. Nous devons appliquer la règle des objets mobiliers d’antiquité. Il serait utile d’établir des dossiers techniques mais il y a aussi de nombreux meneurs qui ont acheté des voitures restaurées et dont nous ne saurons rien… Mais pour les autres, ce serait bien.
A. Ducharme : Pour clore le sujet, notre propos est de sensibiliser sur la notion de patrimoine. Il n’y a pas de restaurateurs agréés, mais des gens qui ont des compétences. L’an prochain, nous vous soumettrons des idées. Messieurs les organisateurs, ne faites pas de prix du patrimoine cette année. Trouvez un autre nom.
C. de Langlade : Avant de conclure, je souligne qu’on ne parle quasiment jamais des chevaux. Sans chevaux pas d’attelage et les voitures ne servent à rien. Faire un concours oblige à se surpasser.
E. Macrez : Pour notre A.G., ne pourrait-on pas faire un symposium tous les deux ou trois ans avec visite de collection et conférences ? Nous pourrions aller en région.
Y. Dauger : Il n’y avait pas de stand au salon du Cheval. Pensez à y revenir. Cela permet d’être visibles.
B. Puteaux : Mais cela revient très cher et donne beaucoup de travail.
J.-L. Libourel : Il me paraîtrait intéressant qu’il y ait une présentation de tradition aux jeux équestres mondiaux. Il faut nous présenter sous l’angle culturel et c’est par ce biais-là que nous devrons entrer.
C. de Langlade : J’ai été contacté par la Fédération internationale, la tradition décolle. Nous allons reprendre contact.

Publié dans N94

Editorial_94

Les saisons passent et le monde de l’attelage est toujours aussi vivant !
A voir le nombre de sites, de revues ou d’annonces, on est bien forcé de constater l’activité exponentielle de l’attelage et tant mieux !
A l’AFA, ça bouge. Outre les personnes qui jouent en solo, les nouvelles amitiés qui se sont créées au fil du temps débouchent souvent sur des réalités concrètes. J’en veux pour preuve, certains concours et les réunions en petit ou plus grand comité qui rassemblent tant de gens nouveaux et in fine, que ce soit seul ou en groupe, tous tendent vers le même but qui reste pour nous le développement de l’attelage de tradition et donc de votre association.
Je ne peux que m’en réjouir et à l’aube de cette nouvelle saison, je vous souhaite à tous de bonnes préparations et de bons entraînements. Je rappelle que vous pouvez toujours vous organiser et faire venir « un maître de stage » pour affiner votre savoir que ce soit au sein d’un groupe d’amis ou par les délégués régionaux.
Je reste ébahi par la qualité de vos attelages sur les terrains de concours, vous en félicite et me réjouis de vous retrouver aux guides durant cette nouvelle saison.

Christian de Langlade

Publié dans N94