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Les omnibus
En latin, cela signifie : « pour tous » et dans tous les sens du terme cela se justifie car cette voiture s’adressait vraiment à tous. Il était possible, en payant sa place, de voyager dans un omnibus pour se rendre d’une ville à une autre ou bien d’avoir recours à ses services dès la descente du train. C’était alors soit un omnibus de place qui vous transportait à une destination prévue ou bien un omnibus d’hôtel qui prenait déjà soin de ses clients.
Pour tous cela vaut aussi pour les Haras Nationaux qui étaient pourvus d’omnibus utilisés principalement pour recevoir le contrôleur de l’institution dès sa descente du train afin de l’emmener jusqu’au Haras.
La famille des omnibus
Et puis, les grandes maisons également avaient toutes un omnibus, dans certains cas il servait, cela m’a été rapporté, au transport du personnel et des bagages depuis l’hôtel particulier parisien que l’on quittait au printemps pour n’y revenir qu’à l’automne.
Enfin, il y a l’omnibus que le propriétaire utilisait pour son grand plaisir : le sport d’attelage.
Cette diversité d’utilisation a provoqué chez les carrossiers des vocations et des créations diverses : l’omnibus à capucine, cette petite capote, qui pouvait ainsi abriter le meneur. Les bagages posés sur le toit étaient retenus par une galerie qui, quelquefois, était fourbie d’un grillage à petites mailles évitant ainsi aux petits paquets de chuter.
La famille se tenait chaud à l’intérieur.
La grande créativité se voit surtout sur les omnibus que l’on pourrait nommer « de château ». La commande d’un omnibus était subordonnée à l’importance que le donneur d’ordre accordait à sa future voiture :
Etait-elle destinée à être utilisée par le personnel qui aurait en charge l’approvisionnement du château ? Alors le plus simple serait le mieux : un petit omnibus à pare-crotte, quelquefois destiné à n’être attelé que par un seul cheval, sans impériale, sans coffre à chiens, pas de volée fixe, pas de fioritures et pas de frais. Tout est parfait.
Cette voiture sera-t-elle utilisée par son propriétaire pour aller à des rendez-vous de chasse ? Alors une allure sportive conviendra mieux : d’abord un coffre à chiens (sûrement plus utilisé pour le ravitaillement d’urgence que pour les chiens) et surtout un siège d’impériale. Il faut voir et être vu !
Et pour afficher sa fortune, ajoutons un train avant à volée fixe, car si on veut atteler quatre chevaux, c’est préférable.
Si la région le réclame, il faut pouvoir l’atteler à trois chevaux de front. Il sera ainsi plus aisé de venir à bout de cette grande cote !
Et puis, nous connaissons tellement d’amis qu’il est indispensable d’avoir six places à l’intérieur, alors l’omnibus devient ce que l’on appelle « un six glaces ».
L’omnibus est très certainement la voiture la plus conviviale et la plus appréciée de l’époque.
Des créations uniques
Certains, passionnés d’attelages souhaitaient mener une voiture « exclusive ». Les grands carrossiers l’avaient bien senti et ont proposé à leurs clientèle un omnibus avec un avant de coach : le mail omnibus.
Il s’est fabriqué une grande quantité d’omnibus ce qui avait fait dire à un célèbre collectionneur allemand que l’omnibus était une voiture typiquement française (ainsi que le wourch) ce qui ne veut pas dire qu’on n’en trouve pas ailleurs.
Les meneurs qui ont eu la joie de mener un omnibus savent que cette voiture qui peut accueillir des passagers sportifs sur l’impériale, qui peuvent à loisir voir le travail des chevaux et celui des mains du meneur et moins sportifs à l’intérieur, est parmi les plus agréables à mener car il en faut gérer le poids et le volume. C’est peut-être pour cette raison qu’on la nommait « le coach du pauvre. » Aussi, je m’étonne de voir si peu d’omnibus dans nos concours.
Est-ce parce qu’il est « pour tous » qu’il ne soulève pas plus d’intérêt auprès des amateurs d’attelage qui souvent préfèrent le Built up break, souvent américain qui n’offre qu’une petite partie des avantages de l’omnibus ?
Celui- ci est en effet utilisable pour le loisir, la randonnée, l’instruction, le concours et reste une véritable voiture de collection.
Face à la très grande diversité de modèles d’omnibus, je peux affirmer que les carrossiers, tributaires des exigences de leurs clients, ont imaginé de cette voiture pour tous une voiture pour chacun.
Dominique Posselle
![]() Omnibus de service |
![]() Omnibus de château |
![]() Omnibus à ballon Lanternes posées sur les côtés du siège |
![]() Omnibus de gare |
![]() Omnibus à capucine |
La Chabotterie : la liste des engagés
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Portrait : Christian de Langlade
Commune : Cuts.
Département : Oise.
Situation de famille : Marié, deux filles, huit petits enfants (4 filles, 4 garçons) dont les aînés (12 à 15 ans) montent à cheval et s’intéressent à l’attelage.
Débuts dans l’attelage : Ma famille attelle sans interruption depuis 1808. Moi, j’ai débuté à un à 8 ans et je n’ai jamais arrêté depuis. J’ai mené plus de 1 300 chevaux différents sur environ 140 000 km…
Equidés possédés : Que des hongres : 2 Kladrubersde 10 et 11 ans ; 2 Oldenburg de 5 et 7 ans, 1 Lusitanien.
Voitures possédées : La voiture de marathon et la voiture de présentation Kuhnley de l’époque des concours internationaux, une voiture d’entraînement légère qu’on peut atteler à un ou en paire et le roof seat break des concours de tradition.
Type d’attelage : A un, en paire, en tandem, à l’évêque, à quatre, à cinq, à six et plus…
J’ai participé aux concours avant le règlement FEI, une époque où les routiers étaient un véritable marathon (plus de 42 kilomètres) de 1961 à 1971. En attelage à quatre, j’ai fait les concours sportifs (FEI) de 1986 à 1996. J’ai été membre de l’équipe de France (quatre sélections pour le championnat du monde). J’ai été champion de France en 1986, deux fois 4e par équipe aux championnats du monde, 2e à Aix-la-Chapelle, 7e en individuel au championnat du monde 1996 (performance inégalée jusqu’ici).
Activités pratiquées : attelage à 4 en compétition internationale jusqu’en 1996. Tradition à quatre chevaux (Trophée AFA en grandes guides en 1999, 2000, 2001 et 2002).
Signe particulier : J’ai participé avec le prince Philip à l’adoption du menage en boucles pour les grandes guides. J’ai entraîné de nombreux meneurs dont l’équipe belge à quatre chevaux en 2006 (médaille d’or individuelle et médaille d’argent par équipe aux championnats du monde). Mais j’ai aussi participé à la relance de l’AFA en 1992 et organisé une vingtaine d’évènements pour notre association dont quinze concours de Cuts. Le 16e est programmé les 26 et 27 mai.
Anecdote : J’ai fait quatre championnats du monde (en 8 ans) avec les mêmes chevaux, ce qui est unique dans le circuit international.
Participation aux CIAT 2011 : Wingene à quatre, Rambouillet à l’évêque (notre photo signée Michel Petigny).
Portrait : Stéphane Renaud
Commune : au lieu-dit Mondétour à Boullay-les-Deux-Eglises.
Département : Eure-et-Loir
Situation de famille : Marié à Francesca, une fille Louise (10 ans).
Date de débuts dans l’attelage : J’ai commencé à atteler en 2000, notre unique cheval (selle français bai de 1,72 m) aujourd’hui disparu, Esprit II., pour en profiter en famille et rompre avec une alternance vélo et monte.
Equidés possédés :Race : KWPN TUIGPAARD (Hollandais d’attelage) Lactée, jument (13 ans) et Unéco, hongre (11 ans).
Voitures possédées : une voiture d’entraînement à quatre roues assez lourde, avec laquelle nous attelons toute l’année. Une voiture de parc allemande de 1900 pour la tradition, restaurée par mes soins, sauf le charronnage et la sellerie.
Type d’attelage : à un et en paire
Activités pratiquées : Randonnées avec l’association d’attelage du Perche, concours de tradition, équitation et obstacles par toute la famille, les chevaux étant polyvalents.
Signe particulier : Après une formation équestre et un diplôme obtenu en 1983 au haras du Pin, puis l’éperon d’argent au prytanée militaire de la Flèche, j’ai exercé durant une quinzaine d’années le métier de cavalier-soigneur, notamment pour une personnalité suisse pratiquant le dressage de haut niveau. Nous avons découvert la tradition au concours de Saint- Agil et en suivant les concours du Pin et de Deauville. Nous avons considéré cela comme un aboutissement logique.
Anecdote : J’ai rencontré Francesca en 1998 au musée des carrosses de Versailles, dont elle était alors régisseur. La même année en octobre, nous avons assisté à l’unique CIAT de Versailles avec une présentation devant le Grand Trianon. Travaillant désormais dans les domaines nationaux, j’ai oeuvré pour qu’un tel concours puisse être possible au domaine de Rambouillet.
Participation aux CIAT en 2011 : Cuts, Le Pin, Rambouillet et Deauville.
Assemblée générale du 14 janvier 2012
La soirée a débuté par une réunion des délégués régionaux qui ont rappelé les activités s’étant déroulées dans leurs régions respectives pendant l’année et évoqué leurs projets pour 2012, que nous précisons dans la Malle-Poste.
Pour ce qui est des activités 2011, nous allons les rappeler dans le rapport d’activités ci-dessous.
RAPPORT D’ACTIVITÉS
par André Grassart
CONCOURS
1er Mai : Lostallo
CIAT en Suisse avec la veille une sortie entre Lostallo et Soarraza.
21-22 mai : Cuts
15e edition. Débuts en 1996, 2006, la boue, 2011, 61 équipages.
5 juin : Aix-en-Provence
14 vrais meneurs ont pris le départ malgré la pluie. Le lendemain, visite de la collection de voitures américaines de Maurice Leporati.
19 juin : le logis de la Chabotterie
2e édition avec 23 équipages et le retour d’Annie Sorin en tandem.
8-9 juillet : Wingene
Un CIAT en Belgique avec 31 équipages réunissant sept nations.
17 juillet : Haras du Pin
33 équipages, les organisateurs duconcours, Christian et Ginette Goliard ont même participé au concours.
24 juillet : Loches et Beaulieu
1er concours en Touraine. Renée Caillebot a reçu 28 équipages. Antoinette Maringe, 14 ans, faisait son premier concours. Plusieurs concurrents venaient directement du Pin, ce qui sera encore possible cette année.
15 Août : Saverne
Saverne avait organisé une réunion d’initiation à la tradition avec ou sans voiture ancienne pour permettre à des équipages intéressés par nos épreuves de faire une expérience pédagogique. La ville de Saverne avait invité à un dîner et un déjeuner tous les participants.
25 septembre : Rambouillet
Une première et un succès. Maud Dupuy d’Uby, directrice du Haras des Bréviaires a réussi son pari : ouvrir le domaine de Rambouillet à la tradition. Un seul bémol, le paddock mais ce sera revu en 2012. Mais le routier en partie dans le domaine de chasse est superbe et le personnel des Haras s’est beaucoup démené pour faciliter la vie des concurrents. Merci aussi pour la visite organisée par Alain Ducharme aux Ecuries Hardy qui possèdent une collection exceptionnelle de voitures anciennes et de voitures pour le cinéma.
9 octobre : Deauville
34 équipages s’étaient rendus à l’invitation d’Yves Dauger dans le cadre des Equidays avec la création du prix d’élégance « Claude Hamelin » attribué à Elizabeth Cartwright.
Mentionnons également les concours du Portugal à Mafra et Ponte de Lima mais surtout le concours de Celle au haras du Hanovre. 45 participants dont une moitié d’Allemands mais aucun Français. C’est très loin, mais le comte von Schulenburg aimerait bien en accueillir quelques-uns lors de sa prochaine édition.
RALLYES ET RANDONNÉES
28 et 29 mai : Rallye des Vosges
5e anniversaire et 5e succès. Daniel Würgler a amené un team de 4 chevaux pour sortir le coach Peter and Son d’Eric Macrez.
En juin : Plassac (Charente-Maritime)
Un début avec 5 équipages mais unjoli périple qui sera reconduit en 2012.
11-13 juillet : Les Lavandes à Valensole (Alpes-de-Haute Provence)
Randonnée débutante qui a la chance de se dérouler en pleine floraison des lavandes.
21-24 juillet : Pays de Caux
Une initiative qui augmente l’activité de tourisme en voiture ancienne.
8-9 octobre : Compiègne
2e rallye hippo-auto malheureusement sous la pluie.
LETTRE DE L’AFA
80 pages avec le compte-rendu des concours et autres activités mais aussi des articles de référence signés
Jean-Louis Libourel.
• Voitures françaises au château de Nymphenburg à Munich.
• Equipages pour un mariage princier à Londres.
• Le tsar de Russie et les voitures de la République (1896).
• Les carrosses de Versailles exposés à Arras.
Andres Fürger
• Bugatti, créateur de coaches.
Eric Macrez
• Une écurie de travail au Saint Gothard.
Ariane Bertrand
• Marstall, le musée de l’aristocratie austro-hongroise.
EXPOSITION
Pendant le concours de Cuts, les artisans et métiers de l’attelage de tradition, une superbe exposition montée par Jean Luc Testu.
RAPPORT MORAL,
par Christian de Langlade
Merci à André Grassart pour son rapport d’activités.
En premier lieu, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont envoyé leurs voeux et je vous adresse à tous mes meilleurs souhaits pour 2012.
Puis je rappellerai, comme tous les ans, que la philosophie de notre association est axée sur la passion amicale et raisonnée pour l’attelage, quelle que soit son expression.
Merci à tous.
Les premiers fondateurs de l’AFA n’étaient autres que quelques amis réunis autour d’une même idée et l’équipe actuelle reste dans cette même ligne. C’est pourquoi je vais commencer par remercier les chevilles ouvrières de notre association, en citant :
• Laurence Richter, qui assure assidûment et efficacement notre secrétariat
• André et Nicky Grassart, qui mettent leurs connaissances professionnelles du journalisme au service de notre Lettre, laquelle, je le rappelle, n’a connu aucun retard depuis1992 ;
• Bernard et Huguette Puteaux, Francis et Michèle Lemaître, qui, par leur savoir-faire professionnel, par le temps qu’ils y passent, réalisent des prodiges avec la Boutique et permettent de pallier les financements maintenant inexistants des pouvoirs publics. (Je rappelle que notre cotisation n’a pas augmenté depuis longtemps) ;
• Les personnes qui animent le site Internet de l’AFA et particulièrement Arnaud Delignières ;
• Les membres du Bureau, qui oeuvrent pour vous, tout au long de l’année, entre autres Alain Ducharme et son groupe de travail, qui se penchent sur le dossier du Patrimoine. Alain vous en parlera tout à l’heure ;
• Je remercie enfin tous ceux qui aident ponctuellement l’AFA dans ses réalisations, qu’ils soient juges, délégués techniques, délégués régionaux, organisateurs de manifestations ou bénévoles.
J’en viens à la situation actuelle de l’AFA.
Outre les rencontres, rallyes, promenades et manifestations amicales, notre Association a créé le concept des Concours de Tradition, dont le succès est avéré puisqu’il a généré une envolée de la qualité des attelages.
Des fondamentaux immuables
Les problèmes de freins, de taille de poney, de vitesse, les précisions apportées aux PC et bien d’autres détails, ont été résolus au fur et à mesure de leur apparition. Chaque année, le règlement est « lissé » mais les fondamentaux ne changent pas.
Le Comité, qui est responsable du règlement, a toujours agi pour le bien des chevaux et le plaisir des meneurs. Notre concept a été repris par tous les autres pays désirant nous imiter, ce qui est une prestigieuse reconnaissance pour l’AFA et son travail.
Je rappelle qu’après avoir relancé l’AFA en 1992, nous avons créé les Concours de Tradition, élaboré un règlement, formé des juges et des délégués techniques, diffusé la Lettre de l’AFA, soutenu tous les types de manifestations se recommandant de la tradition et pour certains d’entre nous organisé des événements, établi un inventaire de notre patrimoine hippomobile et instauré une communication plus effective entre le monde de l’attelage et le monde extérieur.
J’en veux pour preuve l’AIAT, créée il y a 4 ans, qui a adopté notre règlement. Au lieu de s’en plaindre, comme certains auraient encore tendance à le faire, nous devrions en tirer la fierté légitime d’avoir, les premiers, vu et appliqué ce concept.
Je répète que l’AIAT n’a pas pillé l’AFA, elle a intelligemment utilisé certaines de ses créations pour les faire connaître dans d’autres pays et c’est l’union des associations nationales qui permettra une plus grande reconnaissance de l’attelage de tradition et sera le vecteur qui le conduira à des aides éventuelles.
La situation financière est plutôt enviable ; Jean-Jacques Mesnard vous en parlera dans quelques instants et je le remercie dès maintenant pour le temps qu’il consacre à nos comptes.
La routine de travail est bien rôdée et elle fait ses preuves. Il faut cependant songer à l’avenir et faire entrer au Comité des personnes susceptibles de donner un peu de leur temps. C’est pourquoi, j’ai envoyé avec la convocation à l’Assemblée Générale, un appel aux bonnes volontés et je suis très heureux que quelques-unes se soient manifestées, ce dont je les remercie.
Je souhaite que notre Assemblée générale soit davantage un moment d’échanges et qu’après les différents rapports, vous preniez également la parole. C’est pourquoi je conclurai qu’avec le recul du temps, je ne retiens qu’une chose : tous ensemble, nous avons réussi un fameux pari, pas gagné d’avance en 1992, en construisant cette belle, intéressante et active Association Française d’Attelage !
Pas de question. Adopté à l’unanimité.
RAPPORT FINANCIER
par Jean Jacques Mesnard
Il est à noter que cette année le résultat du compte de trésorerie est négatif pour 2.498,37 €, qui se justifie :
• d’une part par le coût du stand et du défilé du salon du cheval de décembre 2010 (2.425,75€€) qui à eux seuls représentent pratiquement ce solde négatif.
• d’autre part par l’augmentation importante du chiffre d’affaires de la Boutique qui a nécessité des achats et un stock plus important dans lequel il faut tenir compte des nouveaux articles présentés. Incidences auxquelles il faut ajouter que certaines fabrications ont également été prévues pour la saison à venir de 2012. En réalité, en exploitation le résultat est positif pour 3.734,95 €. €
Question : Pourquoi alors que les achats pour la boutique sont de 6.700 € et le stock de 6.000€€, il est prévu 12.000 € de ventes. Cela signifie qu’il n’y aura plus de boutique ?
Réponse : Bernard et Huguette Puteaux arrêtent de s’occuper de la boutique fin 2012, il faut des repreneurs.
C.Bouard : Les vendeurs de la boutique sont bénévoles, il faudrait peut être les dédommager.
Réponse : Mais alors pourquoi ne pas dédommager aussi les juges et les délégués techniques qui ne le sont pas non plus ?
C. de Langlade : Il faudra en parler au bureau…
Pas d’autre question. Adopté à l’unanimité
Questions diverses
A. Ducharme rend compte des travaux effectués par le groupe réuni pour un trophée du patrimoine. Six personnes représentatives travaillent sur ce projet.
Y. Dauger : il faut parler d’authenticité, si une voiture est refaite à partir d’éléments anciens, si 30 % sont authentiques ou s’il s’agit seulement de restauration d’entretien. Il faut définir une règle. Est-il possible de comparer une voiture restaurée à 75 % avec une copie ou une reconstitution ?
M. Leroy : Vous allez supprimer l’atelier de restauration de M. Scheidel. Moi, je restaure mes voitures… Vous voulez nous dégoûter.
J. L . Libourel : Il y a une loi européenne de 1992 qui fixe les règles. Nous devons appliquer la règle des objets mobiliers d’antiquité. Il serait utile d’établir des dossiers techniques mais il y a aussi de nombreux meneurs qui ont acheté des voitures restaurées et dont nous ne saurons rien… Mais pour les autres, ce serait bien.
A. Ducharme : Pour clore le sujet, notre propos est de sensibiliser sur la notion de patrimoine. Il n’y a pas de restaurateurs agréés, mais des gens qui ont des compétences. L’an prochain, nous vous soumettrons des idées. Messieurs les organisateurs, ne faites pas de prix du patrimoine cette année. Trouvez un autre nom.
C. de Langlade : Avant de conclure, je souligne qu’on ne parle quasiment jamais des chevaux. Sans chevaux pas d’attelage et les voitures ne servent à rien. Faire un concours oblige à se surpasser.
E. Macrez : Pour notre A.G., ne pourrait-on pas faire un symposium tous les deux ou trois ans avec visite de collection et conférences ? Nous pourrions aller en région.
Y. Dauger : Il n’y avait pas de stand au salon du Cheval. Pensez à y revenir. Cela permet d’être visibles.
B. Puteaux : Mais cela revient très cher et donne beaucoup de travail.
J.-L. Libourel : Il me paraîtrait intéressant qu’il y ait une présentation de tradition aux jeux équestres mondiaux. Il faut nous présenter sous l’angle culturel et c’est par ce biais-là que nous devrons entrer.
C. de Langlade : J’ai été contacté par la Fédération internationale, la tradition décolle. Nous allons reprendre contact.












